Les parents des victimes françaises de l'accident du Boeing 737 de la compagnie Air Algérie, qui s'est écrasé le 6 mars 2003, une trentaine de secondes après son décollage à l'aéroport de Tamanrasset, viennent de saisir les autorités françaises sur les suites de l'enquête. Selon l'hebdomadaire Paris-Match, les familles viennent de mettre sur pied une association dénommée Advitam. Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin a été ainsi destinataire d'une correspondance émanant des familles des victimes. Dans cette correspondance, ces familles s'étonnent du silence des autorités algériennes et françaises après cet accident. Cette interpellation est intervenue à la suite du crash de l'avion de la compagnie Flash Airlines, qui s'est abîmé début janvier, en mer Rouge, au large des côtes égyptiennes à Charm El-Cheikh. Sur les 148 passagers de cet avion qui ont péri dans cet accident, 133 étaient des touristes français. Les familles des victimes estiment que l'attitude des autorités françaises et algériennes face à cette catastrophe aérienne contraste avec le déploiement de forces qui a suivi celle de Charm El-Cheikh.