Lors de la conférence de presse qu'il a animée hier, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic est revenu sur le cas Boudebouz, la fameuse histoire de la chicha et les raisons de sa mise à l'écart. Le coach national a révélé qu'il y a plus grave que la chicha : “La femme de chambre a trouvé une chicha dans la chambre de Boudebouz. Ce n'est pas une première pour Boudebouz, il l'avait déjà fait auparavant au centre de Sidi-Moussa, et il a récidivé en Afrique du Sud. Boudebouz était déjà averti, il a refait le coup et je n'ai pas trop apprécié", dira Halilhodzic. Et d'ajouter : “Il n'y avait pas que de la chicha, nous avons trouvé des choses encore plus graves pour sa santé car il faut savoir qu'il y a la chicha et ce qui peut y avoir dans la chicha. D'ailleurs, Boudebouz a été une fois malade et on ne savait pas pourquoi. Aujourd'hui, on le sait. Pour ceux qui ne le savent pas, une chicha égale à plus de 30 cigarettes, mais dans la chicha on peut mettre beaucoup d'autres choses pour planer. Il faut savoir aussi que deux cas de dopage dans le championnat national d'Algérie ont été détectés en raison de cette chicha", martèle-t-il sans pour autant préciser ce qu'il y avait justement dans la chicha. En outre, Vahid estime que “le retour de Djabou et l'arrivée de Brahimi, deux joueurs qui évoluent dans le même poste que Boudebouz, augmente la concurrence, ce que Boudebouz doit accepter". Mais “rien n'est définitif pour lui, l'EN n'est pas finie pour lui, j'ai déjà pardonné à Boudebouz, lorsqu'il venait en retard au stage par exemple", précise-t-il. A I