Après avoir boycotté deux séances d'entraînement, le coach de l'USMH, Boualem Charef, était de retour hier au travail. Samedi soir, dépité par l'absence de plusieurs joueurs à la reprise des entraînements au stade Lavigerie, Charef avait décidé d'annuler la séance. Dimanche, il ne s'est pas présenté également aux entraînements. Une délégation de dirigeants s'est rendue chez lui dans la soirée pour le convaincre de revenir et reprendre le travail. Ce qu'il fait visiblement. En fait, Charef veut tirer la sonnette d'alarme quant à une situation de malaise qui règne à l'USMH. Les joueurs réclament leur dû. Ils réclament des primes non payées dont celle de la victoire arrachée à l'extérieur face au CAB. La menace du boycott est déjà brandie. Au cas où ils ne seront pas régularisés, les joueurs menacent à nouveau de faire grève. Les prochains jours s'annoncent importants pour le club, appelé à jouer une phase décisive de son parcours. “On s'attendait à percevoir 80 000 DA, on n'a eu droit qu'à 30 000 DA, c'est insignifiant, on réclame le paiement de nos primes de match", affirme l'un des cadres de l'équipe très remonté contre la direction. Affaire à suivre ! R. A.