BISKRA : La mairie de Leghrous fermée par les habitants Tôt mardi, les habitants de la localité agricole de Leghrous se sont installés devant l'entrée de leur APC refusant l'entrée à toute personne. Le motif de leur protestation fait suite au projet d'implantation d'une carrière de gravier proche de leur exploitation agricole. “Notre région est agricole et par ce projet on veut nous couper notre gagne-pain", disent les protestataires, ajoutant : “Nous vivons de l'agriculture et si ce projet est mis à exécution, c'est la mort pour nous. Nous et nos enfants allons avoir des difficultés à respirer et notre production agricole en souffrira automatiquement, nous nous opposerons fermement à ce projet et nous irons jusqu'au bout pour délocaliser cette carrière". H. L. Arrestation d'un entrepreneur pour chèque sans provision Un entrepreneur, âgé de 35 ans, a été appréhendé par les services de la police économiques suite à l'émission d'un chèque sans provision de 1 milliard 400 millions de centimes, apprend-on de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. L'individu déjà recherché par les services de police pour faux et usage de faux, sera arrêté suite à une plainte déposée par un partenaire commercial qui, constatant que le chèque qui lui a été remis n'était pas approvisionné, s'adressera directement aux services économiques de la police locale qui mettra l'escroc en détention préventive. H. L. SETIF : Les habitants de Babor sans structure de la santé Au moment où la seule polyclinique dont dispose la commune de Babor au nord de la wilaya de Sétif est en chantier, le projet de réalisation d'un hôpital de 60 lits pour prendre en charge les malades de la commune et les localités avoisinantes est tombé à l'eau. Les habitants continuent de faire le déplacement vers les hôpitaux de Sétif et Aïn El Kébira. La structure de la localité ressemble beaucoup plus à une salle de soins où ne sont assurés que les consultations générales, les pansements et les injections pour les habitants du chef-lieu de commune et des localités avoisinantes. En effet, hormis la bourgade de Cheurfa, toutes les agglomérations sont rattachées à la polyclinique du chef-lieu de commune. Par ailleurs, le manque chronique de personnel, notamment les médecins généralistes, spécialistes et paramédicaux rend la tâche des responsables du secteur difficile. “Ici on n'a pas de femmes infirmières. Pour les injections, les femmes du village ont recours aux services des femmes qui n'ont aucun diplôme", nous dira un habitant du village. A. LOUCIF UniversitE Larbi Ben M'hidi (OUM El- BOUAGHI) : Intoxication d'une quinzaine d'étudiants L'université Larbi Ben-M'hidi a enregistré lundi une intoxication alimentaire qui a fait pas moins de 15 victimes parmi les étudiants dont 8 filles, a-t-on appris de sources médicales concordantes. Les victimes ont été évacuées vers l'EPH Ibn Sina d'Oum El- Bouaghi, où elles ont été placées en observation. Elles ont toutes quitté l'hôpital le soir même. Les causes de cette intoxication alimentaire seront certainement déterminées par l'enquête déclenchée par les services compétents, afin que pareil risque sur la santé des étudiants fréquentant une université dont l'effectif dépasse les 20 000, ne soit plus pris. K. M. SKIKDA : Retrait de confiance au P/APC d'El Harrouch L'APC d'El Harrouch, une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Skikda, est en phase de revivre le même scénario du mandat précédent où des associations et de élus sont montés au créneau pour dénoncer la gestion du P/APC qui a ensuite eu des démêlés avec la justice et comme cadeau de fin de règne une condamnation par la justice. En effet, 12 des 19 membres élus de l'APC exigent le départ du P/APC d'obédience RND qu'on accuse d'“autoritarisme et de gestion inique". On reproche au P/APC, entre autres, d'avoir pris la décision sans les aviser de fermer la bibliothèque municipale pour travaux dans un moment crucial pour les élèves appelés à se présenter aux examens officiels. Selon des employés de l'APC, le chef de la daïra a réuni les antagonistes pour trouver une issue à cette crise qui secoue de nouveau la commune d'El Harrouch. A. B. MILA : Les contractuels de l'Anem protestent Plusieurs dizaines de travailleurs, des universitaires pour la plupart, recrutés dans le cadre des différents dispositifs d'emploi, ont observé, mardi matin, un sit-in devant le siège de la wilaya de Mila en signe de protestation contre ce qu'ils appellent la précarité de leur situation professionnelle. Ils étaient une quarantaine de personnes des deux sexes à participer à ce mouvement, le premier du genre entrepris par cette corporation. Les contestataires ont brandi des pancartes portant des inscriptions hostiles à la politique de l'emploi comme elle est pratiquée actuellement. “Non à l'emploi précaire", “L'intégration est un droit légitime", “On n'est pas des mendiants, mais des universitaires", lit-on, entre autres slogans, sur les feuilles de papier brandies par les contractuels de l'Anem. Approché par nos soins, le coordinateur de wilaya de la Commission nationale des contrats de pré-emploi affirme que la situation sociale et professionnelle des employés contractuels, dont le nombre frise les 10 000 cas à Mila, est un calvaire dans toutes les acceptions du terme. “Nous percevons des salaires de misère, entre 5 400 et 15 000 dinars par mois, alors que nous détenons des diplômes universitaires. Aussi, exigeons-nous notre intégration dans les postes que nous occupons actuellement, sans conditions", nous dira-t-il en substance. Kamel BOUABDELLAH Nom Adresse email