Dans une correspondance remise à notre rédaction par le collectif de 10 élus sur les 18, de graves révélations ont été signalées au niveau de l'APC de Bou-Ismaïl ayant trait à l'attribution frauduleuse d'un marché relatif à l'achèvement des travaux d'une piscine semi-olympique. Pour le représentant des élus, il s'agit d'une violation directe du code des marchés et du décret présidentiel du 07/10/2010. En effet, dans le rapport des plaignants, une consultation a été lancée pour ce projet et déclarée infructueuse durant le dernier mandat. Après quoi, un affichage dudit projet a eu lieu du 28 mars au 7 avril dernier, soit une semaine, après que quatre soumissionnaires ont déposé leurs offres le jour J, sauf que les plis n'ont pas été ouverts à 14h, comme le stipule le code des marchés, et ce, en violation directe du décret présidentiel cité ci-dessus, affirment les 10 élus, et dont nous possédons une copie. Pis encore, le maire a pris une décision unilatérale dans le prolongement d'une semaine des offres où trois autres soumissionnaires ont présenté leurs offres, précise la même source. Devant cette affaire ayant défrayé la chronique, les 10 élus en question ont interpellé le wali de Tipasa afin que le trafic d'influence de tout genre et autres graves dépassements cessent dans cette localité fragilisée. Cependant, il nous a été impossible de joindre le chef de daïra et le P/APC pour avoir leur version des faits. Notons que la majorité des élus a déposé plainte à la cour administrative de Blida concernant cette affaire. B. B Nom Adresse email