Le but de cette rencontre est de permettre aux participants d'échanger leurs expériences en matière de vulgarisation agricole. Selon Mme Sahnoun Fatiha, chargée de la recherche auprès du centre de développement des énergies renouvelables de Bouzaréah (Alger), l'Algérie dispose de 3000 heures solaires par an. Un tel rayonnement solaire devra être exploité par les agriculteurs, en particulier ceux habitant les régions éloignées, dépourvues de réseaux électriques, pour le développement agricole. C'est ce qu'elle a déclaré lors d'un séminaire national sur la vulgarisation agricole et rurale avec pour thème "Les outils de gestion et de suivi et expérience de terrain", organisé les 3 et 4 juin à l'institut de technologie moyen agricole de Aïn Témouchent, précisant qu'un ambitieux programme pour le développement des énergies renouvelables a été mis en œuvre par l'Etat avec, pour objectif, la production de l'équivalent de 40% de la production globale d'énergie électrique à l'horizon 2030. Ce séminaire, rappelons-le, a regroupé près d'une centaine de participants issus de plusieurs wilayas du pays, parmi eux des spécialistes de la communication ainsi que des représentants des ministères de la Pêche et des Ressources halieutiques, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et du Centre national de recherche des énergies renouvelables. Le but de cette rencontre est de permettre aux participants d'échanger leurs expériences en matière de vulgarisation agricole et d'exposer les dernières données qui s'inscrivent dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural. Pour Mohamed Khiati, sous-directeur de la vulgarisation agricole auprès du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, "le but de cette rencontre est de cristalliser les efforts de vulgarisation consentis jusque-là sur le terrain, avec l'utilisation des nouvelles méthodes en vue de leur généralisation chez les agriculteurs et en coordination avec eux, à l'exemple des énergies renouvelables". "Nous nous efforçons d'organiser l'appareil de vulgarisation avec les nouvelles données. Nous avons un nouveau projet intitulé ‘soutien consultatif avec l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)', avec comme objectif l'application des nouvelles techniques", révélera-t-il. C‘est donc un projet d'envergure tendant à moderniser l'appareil de vulgarisation agricole et qui devra réponde aux besoins d'un éventail de travailleurs du monde de l'agriculture, estimés à plus d'un million, dans le cadre du programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique, qui a vu le jour en 2010. Dans le sillage des interventions, l'accent a été mis sur l'intérêt porté par les agriculteurs sur le développement de la pêche continentale qui nécessite l'ensemencement de leurs bassins d'irrigation agricole. M. L Nom Adresse email