Après avoir entamé ces dernières semaines des contacts avec le technicien français de l'Etoile du Sahel, Denis Lavagne, puis le coach portugais, Mariano Barreto, qui n'ont pas abouti, les dirigeants de la JSK semblent avoir porté leur choix, cette fois, sur le coach français Manuel Amoros, celui-là même qui coachait, hier après-midi, l'équipe nationale du Bénin face à l'équipe d'Algérie. Il est vrai que le président Hannachi et ses proches collaborateurs avaient laissé entendre la semaine dernière qu'ils allaient réserver une grosse surprise aux supporters de la JSK, mais toutes les pistes déjà avancées de Sarramagna et de Wallemme se son avérées totalement fausses pour laisser apparaître finalement que c'est bien l'ancien défenseur de l'équipe de France et de l'Olympique de Marseille des années 80 qui était sur les tablettes des dirigeants kabyles. Aux dernières nouvelles, les dirigeants de la JSK avaient opté pour le Portugais Barreto qui avait même reçu une invitation officielle de la direction de la JSK, ce qui lui avait valu d'obtenir son visa auprès de l'ambassade d'Algérie pour débarquer à Alger avec la fin de non-recevoir que l'on sait. C'est qu'entre-temps, les dirigeants de la JSK avaient eu vent du désir de Manuel Amoros de venir travailler en Algérie, surtout que le courant ne passait plus entre lui et les responsables de la Fédération béninoise de football, notamment le président Moucharafou. Et c'est là qu'est entré en scène le manager algérien Zoubir Makhlouf qui a mené secrètement la transaction pour convaincre Amoros d'opter pour la JSK. Même s'il reste encore six mois de contrat au coach français avec les dirigeants béninois, il paraît que ces derniers sont disposés à une séparation à l'amiable, surtout que Manuel Amoros est actuellement payé par le gouvernement français dans le cadre de la coopération franco-béninoise. Bien évidemment, Amoros n'a pas voulu ébruiter son éventuel transfert à la JSK du fait que l'équipe du Bénin devait affronter entre-temps l'équipe nationale d'Algérie mais l'on croit savoir que le Français aurait déjà donné son accord de principe aux dirigeants de la JSK et que tout sera ficelé cette semaine entre les deux parties. C'est dire que, sauf revirement de situation de dernière minute, Manuel Amoros sera bel et bien le nouvel entraîneur de la JSK, ce qui sera certainement un recrutement de qualité du fait que l'ancien arrière droit de l'équipe de France puis de l'AS Monaco et de l'Olympique de Marseille possède une grande expérience du football de haut niveau puisqu'il collectionne la bagatelle de 82 sélections en équipe de France sous la coupe de Michel Hidalgo. Il a eu l'honneur de participer à deux Coupes du monde en 1982 en Espagne puis en 1986 au Mexique, il a remporté 5 titres de champion de France sous les couleurs de l'AS Monaco (1982 et 1988) puis de l'Olympique de Marseille (1990, 1991 et 1992) tout en ayant disputé deux finales de Ligue des champions d'Europe dont une gagnée en 1993 contre l'AC Milan. Contacté par nos soins hier après-midi, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, s'est montré très évasif sur la question, mais il n'a pas pour autant démenti une telle information, se contentant de dire que "la JSK a tout à gagner avec un bon entraîneur français", ce qui suppose qu'Amoros a toutes les chances d'être le successeur de Nasser Sandjak à la barre technique de la JS Kabylie d'ici la fin de la semaine. M. H. Nom Adresse email