Comme prévu, le coach portugais Mariano Barreto est arrivé, hier en début d'après-midi, à l'aéroport international Houari-Boumediene en provenance de Lisbonne. Après avoir été accueilli par quelques dirigeants de la JSK, le technicien portugais a été accompagné à l'hôtel Mercure pour récupérer des fatigues de son voyage et se préparer ainsi à l'entrevue avec le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, et ses proches collaborateurs, prévue hier en fin de journée. âgé de 56 ans, le technicien lusitanien ne connaît pas du tout le football maghrébin, mais il a déjà travaillé en Afrique noire puisqu'il a entraîné les Black Stars du Ghana lors de la saison 2003-2004 puis la formation angolaise du Récréativo do Libolo de 2009 à 2011. Dans son propre pays, le Portugal, Barreto a déjà coaché le club du CS Maritimo en 2004-2005 puis la formation Naval di Maio en 2006-2007 avant d'émigrer en Russie où il exerça comme entraîneur adjoint au Dynamo de Moscou en 2005-2006 puis à Chypre pour driver le club de Limassol en 2007-2008. Enfin, il est à noter que Barreto a aussi tenté deux expériences dans les pays du Golfe puisqu'il a entraîné une première fois, mais pour quelques mois seulement, le club émirati d'En Nasr en 2005 avant de coacher la saison dernière la formation saoudienne d'El-Qadissya où il a eu sous sa coupe deux footballeurs algériens, en l'occurrence le Mouloudéen Hadj Bouguèche et l'ex-attaquant international Saïd Bouchouk qui, par une curieuse coïncidence, évolue actuellement sous les couleurs de la JSK. À ce propos, il faut savoir que Hadj Bouguèche tout comme Saïd Bouchouk n'ont pas tari d'éloges sur les qualités humaines et professionnelles de leur ancien coach et le dernier nommé s'est même déclaré très enchanté d'évoluer éventuellement sous la coupe de Mariano Barreto. Mais voilà que le vœu de l'ex-Batnéen risque de ne pas être exaucé dans la mesure où, selon certaines indiscrétions, le Portugais n'a pas beaucoup de chance d'être recruté par les dirigeants kabyles qui estiment qu'il ne répond pas totalement au profil du coach recherché du fait que son palmarès n'est guère convaincant. Contacté par nos soins, hier, en fin d'après-midi, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, a confirmé l'arrivée du technicien portugais à Alger sans pour autant confirmer son recrutement au profit de la JSK. "L'entraîneur portugais est arrivé et nous l'avons bien accueilli, mais cela ne voudrait pas dire qu'il est le nouvel entraîneur de la JSK. Nous allons discuter avec lui en cours de soirée et on verra bien. Une chose est sûre, nous prendrons tout le temps qu'il faut pour recruter l'entraîneur qu'il faut pour la JSK", dira le président Hannachi sans pour autant avancer le moindre indice concernant l'enrôlement du technicien portugais. Pis encore, le président de la JSK donnait la nette impression de ne pas être très chaud pour le recrutement de Barreto du fait qu'il n'était pas précédé d'une grande réputation internationale et ne bénéficiait surtout pas d'un palmarès éloquent. C'est dire que jusqu'à hier en fin de journée, le coach portugais ne faisait pas la grande unanimité dans l'environnement du club kabyle pour succéder à Nasser Sandjak, d'autant plus que les dirigeants kabyles étudient depuis quelques jours déjà d'autres propositions émanant d'entraîneurs français tels que l'ancien international stéphanois, Christian Sarramagna, en fin de contrat avec le club tunisien du CS Hammam-Lif, ou encore le Français Jean-Guy Wallemme, l'ex-entraîneur de l'AJ Auxerre, alors que même la piste de Denis Lavagne, l'entraîneur français de l'Etoile du Sahel, semble toujours d'actualité. M H Nom Adresse email