«On n'a pas encore trouvé d'adversaire pour notre match amical» S'exprimant hier sur les ondes de Radio Algérie Internationale, Manuel Amoros, sélectionneur du Bénin, prochain adversaire des Verts en éliminatoires de la Coupe du monde 2014, a confirmé l'information donnée dans nos colonnes il y a plusieurs semaines, à savoir que la domiciliation du match Bénin-Algérie au stade de Porto-Novo, ville de province béninoise, n'est pas encore officielle puisque la Fédération béninoise de football a jusqu'au 9 mai, soit à un mois de la date du match, pour trancher définitivement entre ce stade et celui de Cotonou, la capitale. «Ce n'est pas encore définitif, je crois. Peut-être qu'on va changer de stade. La pelouse du stade de Porto-Novo est bonne. Certes, elle n'est pas aussi bonne que celle de Blida où nous avons joué le match aller, mais elle est correcte. Mais ce n'est pas encore sûr qu'on joue là-bas. Je pense que la fédération n'a pas encore défini le lieu du match», a déclaré Amoros. «On n'a pas encore trouvé d'adversaire pour notre match amical» Ce qui est sûr, c'est que quel que soit le terrain sur lequel se jouera le match, le Bénin disputera un match amical le week-end qui précédera la rencontre, comme le fera l'Algérie qui recevra le Burkina-Faso à Blida. «J'espère faire un match amical le dimanche 2 juin ou le samedi 1er juin. Les dirigeants de la fédération sont en train d'entreprendre des contacts avec plusieurs sélections. Je n'ai pas beaucoup d'informations sur notre adversaire, mais je pense que d'ici à la semaine prochaine, on aura avancé sur ce dossier». ------- Porto-Novo, c'est juste un leurre ! Cela renforce un soupçon nourri par les observateurs au Bénin : la Fédération béninoise de football cherche à perturber Vahid Halilhodzic en laissant croire que le match se déroulera à Porto- Novo, alors qu'il aurait l'intention, selon des sources béninoises, de domicilier la confrontation au Stade de l'Amitié de Cotonou où la sélection du Bénin a l'habitude de recevoir ses adversaires. On voit mal les Béninois prendre le risque de jouer sur un terrain auquel ils ne sont pas habitués. C'est à Cotonou que les Béninois ont battu les Maliens Et puis, il y a le risque d'échec qui ne sera pas du tout pardonné, dans le cas d'un changement de domiciliation. Il ne faut pas oublier que c'est sur le terrain du Stade de l'Amitié que la sélection béninoise a battu son homologue du Mali au mois de juin de l'année dernière. Cela avait constitué un exploit qui avait contribué à mettre le Bénin sur orbite et augmenter ses chances de passer ce tour. Si cette même sélection jouera contre l'Algérie dans un autre stade et n'arrivera pas à l'emporter, la Fédération béninoise de football, et plus particulièrement son président, Anjorin Moucharafou, sera la cible de critiques de l'ensemble de l'opinion publique du pays. Amoros veut un terrain comme celui de Tchaker, donc meilleur que celui de Porto-Novo A travers les déclarations faites par Manuel Amoros (lire l'article ci-après), il est clair que le sélectionneur français du Bénin n'est pas très emballé à l'idée de jouer à Porto-Novo. Même s'il dit que l'état de la pelouse de ce stade est en bon état, il n'omet pas de faire la comparaison avec celle du stade Mustapha-Tchaker de Blida, qu'il trouve meilleure. C'est une manière indirecte de montrer sa préférence pour les bonnes pelouses, puisque son équipe avait démontré, à Blida, qu'elle sait faire circuler le ballon et qu'elle peut créer le danger, quand le ballon roule bien. Encore une manière indirecte de presser Moucharafou de domicilier le match dans le grand stade de la capitale Cotonou. Tout ce mini-feuilleton aurait pu être évité, car dans la situation actuelle, c'est l'opinion publique béninoise qui est déroutée. De plus, une décision officielle doit être prise, un mois avant le match, ce qui exclut définitivement tout effet de surprise. Ce qui est sûr, c'est que ces atermoiements ne sont pas pour déplaire à Vahid Halilhodzic et aux Verts, car ils sont favorables à ce que le match se joue dans un grand stade.