"Les enseignants qui veulent partir en retraite sont libres de le faire. Mais pour ceux qui souhaitent continuer à travailler, nous leur accordons encore une à deux années supplémentaires si la direction de l'éducation le propose." En marge de la visite qu'il a effectuée, dimanche, dans la wilaya de Chlef, où il a inspecté quelques centres d'examen du BEM, le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, a également évoqué le déroulement des épreuves du baccalauréat et des perturbations qui les ont caractérisées. En présence des autorités de la wilaya et des responsables de son secteur, le ministre a expliqué à ce propos qu'à la suite de ces agitations, des actions ont été engagées afin que tout soit tiré au clair. "Les cas de perturbations qui ont été enregistrés au niveau de certains centres d'examen dans une dizaine de wilayas du pays, notamment à propos des épreuves de philo et de lettres arabes, font actuellement l'objet d'un examen approfondi de la part de l'Onec (Office national des examens et concours). Celui-ci apportera des éclairages nécessaires à ce sujet ainsi que des solutions possibles qui seront examinées par l'administration afin de préserver la qualité de cet examen", a-t-il fait savoir. Néanmoins, il n'a à aucun moment abordé les épreuves de mathématiques qui ont également provoqué la colère et l'indignation des candidats scientifiques, qui ont maintes fois confirmé qu'une grande partie des questions ne figuraient pas dans leur programme annuel. M. Baba Ahmed a aussi indiqué, à cette occasion, que le secteur de l'éducation connaît un déficit remarquable, notamment pour ce qui est des enseignants de mathématiques et de langues à travers le territoire national. Selon lui, une grande partie de cette catégorie sera mise à la retraite durant la prochaine année scolaire. Aussi, afin de parer à ce déficit, le ministre a souligné que "les enseignants qui veulent partir sont libres de le faire. Mais pour ceux qui souhaitent continuer à travailler, nous leur accordons encore une à deux années supplémentaires si la direction de l'éducation le propose. Quant à ceux qui ont accumulé les 32 ans de service mais qui n'ont pas atteint l'âge de 60 ans, ils peuvent également sortir en retraite. Maintenant s'ils veulent rester en activité, ce qui nous permettra d'ailleurs de combler le déficit en question, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires avec les œuvres sociales pour leur accorder un montant attirant pour les trois ou quatre années à venir". Le ministre s'est rendu lors de cette visite à plusieurs centres d'examen du BEM au centre-ville de Chlef, où il a assisté à l'ouverture officielle d'une enveloppe du sujet de l'après-midi. Il a également inspecté un lycée, à la fin de sa visite, à haï El-Moussalaha et un groupement de classes à la nouvelle ville de Chorfa, actuellement en cours de réalisation. A C Nom Adresse email
