Dans un communiqué diffusé sur son site , HEC-Montréal annonce la signature d'un accord-cadre de partenariat avec MDI-Alger. Cet accord signé à Montréal le 4 juin dernier par les deux directeurs, Michel Patry pour HEC-Montréal et Brahim Benabdeslem pour MDI-Alger, prévoit une collaboration dans les domaines de l'enseignement et de la recherche en management. L'expertise de HEC- Montréal sera certainement d'un grand apport à MDI-Alger, particulièrement dans le transfert du savoir-faire pédagogique. C'est ce que nous dit M. Benabdeslem dans cet entretien qu'il nous a accordé, au lendemain de la signature de l'accord. Liberté : Vous venez de signer un accord-cadre de partenariat avec HEC-Montréal, pourriez vous nous en dire un mot ? Brahim Benabdeslem : Oui, nous avons conclu après plus d'une année de discussion un accord-cadre de partenariat. Cet accord qui a été signé le 4 juin en marge de ma visite à HEC-Montréal prévoit la mise en œuvre d'une véritable collaboration tant sur le plan pédagogique que sur le plan de la recherche. Pour MDI, ce partenariat s'inscrit dans la perspective d'accompagner le développement des compétences managériales des entreprises en Algérie. Vous avez déjà signé plus d'une dizaine d'accords avec des universités et grandes écoles, alors pourquoi un autre accord ? HEC -Montréal est l'une des plus grandes écoles de management au monde. Elle figure régulièrement dans le TOP 10 des classements mondiaux. Ecole centenaire (fondée en 1907 et première école en Amérique du Nord accréditée : Equis, Amba & AACSB), HEC – Montréal affiche les normes d'excellence scolaire et scientifique les plus élevées dans tous ses champs d'activité. En un mot : HEC-Montréal est aujourd'hui une référence mondiale. Il faut également signaler que cette institution connait bien l'Algérie pour avoir déjà réalisé plusieurs programmes au profit des cadres algériens. Concrètement quels seront les domaines couverts par cette collaboration ? Nous avons décidé de dispenser à MDI-Alger des programmes développés par HEC-Montréal compte tenu de leur parfaite adaptation aux besoins du marché des compétences en Algérie. A ce titre, nous allons proposer dès la rentrée prochaine le programme Mini-MBA et trois DESS dans les domaines du management de la logistique, de la finance et du marketing. Nous avons également lancé une réflexion autour de la possibilité de développer un programme en direction des bacheliers algériens dans le cadre de la formule 2+2. En d'autres termes, les jeunes bacheliers algériens peuvent s'inscrire pour préparer le diplôme de BAA (Bachelor en administration des affaires) en suivant les deux premières années de leur scolarité à MDI-Alger. Nous nous sommes fixé la rentrée 2014 pour le lancement de ce programme. D'ores et déjà une équipe pédagogique mixte travaille sur les adaptations à opérer sur le programme des deux premières années et la définition du rythme pédagogique approprié. Y a-t-il d'autres domaines couverts par cet accord ? Oui, nous avons prévu d'explorer la possibilité d'échanges d'enseignants, notamment dans le cadre des colloques et ateliers de recherche. La formation pédagogique des enseignants de MDI constitue également un segment important de ce partenariat. Cela va certainement coûter cher pour les candidats à ces programmes ? Cela est, en partie, vrai. Nous avons abordé cette question avec nos interlocuteurs et j'avoue qu'on a trouvé une grande compréhension de leur part. Tout sera donc fait pour proposer des tarifs étudiés, mais, bien entendu, sans altérer la qualité des programmes. Nom Adresse email