SKIKDA : Le correspondent de l'Est républicain devant le juge ce mercredi Notre confrère du quotidien régional l'Est républicain, M. Mohamed Oudina, comparaîtra aujourd'hui devant le tribunal de Skikda suite à un dépôt d'une plainte pour diffamation par un entrepreneur de Skikda. Ce dernier s'est senti diffamé par la publication de trois articles concernant le site de la forêt de Guergar, située au centre de Skikda, qu'il exploite. Contacté par nos soins, le correspondant incriminé considère qu'il dispose des documents nécessaires ainsi que les lois s'y afférentes pour prouver qu'il n'y a eu aucune diffamation. La première séance, la semaine dernière, a été reportée suite à la demande des avocats de l'accusé. A. B. KHENCHELA : Des armes à feu de fabrication russe saisies Les éléments de la police judiciaire (PJ) relevant de la sûreté de daïra de Aïn Touila, 30 km à l'est de la ville de Khenchela, ont procédé à la saisie de deux armes à feu, a-t-on appris de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya de Khenchela. Au cours de cette opération, deux personnes, originaires de Tébessa et Khenchela, ont été arrêtées lors d'un contrôle effectué par lesdits éléments sur la RN88 reliant Khenchela et Tébessa. Trois autres ont réussi à prendre la fuite. Les armes en question, de fabrication russe, était soigneusement dissimulées dans le véhicule. Présentés devant le juge instructeur près le tribunal de Khenchela, les mis en cause ont été écroués pour détention d'armes à feu sans autorisation. Il y a lieu de signaler que le trafic d'armes ayant pris des proportions alarmantes, pour avoir vécu à l'ombre d'une certaine complaisance, est devenu une activité florissante dans la wilaya de Khenchela depuis que des réseaux s'y sont spécialisés. Plusieurs de ces réseaux, les uns spécialisés dans la fabrication, la réparation et la vente d'armes, les autres dans le trafic de munitions, ont été démantelés au cours des cinq premiers mois de l'année en cours par les différents services de sécurité. M. Z. Faute d'infrastructures sportives et culturelles : Les jeunes livrés à eux-mêmes à Babor (Sétif) Faute de structures d'encadrement et d'accompagnement, les jeunes de Babor, commune située au nord-est du chef-lieu de Sétif sont livrés à eux-mêmes. Avec 16 000 habitants, cette localité qui a souffert, des années durant, des affres du terrorisme enregistre un manque flagrant en matière d'infrastructures pour la jeunesse. En effet, hormis l'ancienne maison de jeunes très exiguë et vétuste, les jeunes du chef-lieu de daïra n'ont nulle part où passer leur temps et s'occuper notamment en cette période de vacances. Pis, au niveau de ladite structure, l'encadrement n'est assuré que par quelque jeunes diplômés activant dans le cadre du pré-emploi sans aucune qualification ni formation. "Nous n'avons pas les moyens nécessaires pour s'occuper de cette frange fragile", nous dira Abdesselam, jeune diplômé employé dans le cadre de l'Anem. Les responsables sont, pour la énième fois, interpellés pour trouver une solution à ce problème qui perdure en faisant bénéficier la région d'infrastructures sportives et culturelles de divertissement dont une piscine, des terrains maticos, un complexe sportif ou au moins une salle omnisports. Amar LOUCIF BORDJ BOU-ARRERIDJ : Distribution de 108 locaux commerciaux Dans le cadre de la lutte contre le commerce informel, la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a procédé à l'attribution de pas moins de 108 locaux commerciaux (OPGI-AADL) à travers 8 communes de la wilaya, dont 49 au profit des jeunes du chef-lieu de wilaya. Grâce à ce projet étatique, local avec à la clé l'acte de propriété, en sus des facilités d'accès aux crédits bancaires, pour l'équipement des locaux, des centaines d'emplois, permanents et vacataires, ont été créés au profit des jeunes chômeurs porteurs de projets, apprend-on auprès du wali de Bordj Bou-Arréridj, M. Azzedine Mecheri. Notons que cette opération est la première en attendant d'autres similaires ainsi que les locaux des marchés de proximité dans pas moins de 11 autres communes. Chabane BOUARISSA Détournement de 1 325 000 000 DA à l'ACTEL de Mila : Deux employés de l'agence impliqués L'Agence commerciale d'Algérie Télécom (Actel) de Mila est au cœur d'un scandale financier. Deux employés de l'agence sont impliqués, selon la police, dans une affaire de détournement de deniers publics d'une valeur de 1 325 000 000 DA. Les enquêteurs de la brigade économique et financière de la police judiciaire, qui suivent l'affaire depuis le début de l'année en cours, viennent de mettre la main sur les preuves irréfutables de l'implication des deux agents concernés. Selon les conclusions de l'enquête, les fonds détournés proviennent essentiellement du recouvrement des droits d'abonnement au réseau internet avec ses trois variantes (Anis, Fawri et Easy). Pour ce faire, les deux mis en cause exploitaient, précise-t-on, depuis l'année 2009, les défaillances du système informatique de l'Actel pour détourner l'argent des abonnés à leur propre profit. Le dossier de cette affaire est porté devant la justice, affirme notre source dans un communiqué envoyé, ce lundi, à notre bureau à Mila. Kamel BOUABDELLAH Nom Adresse email