Les jeunes auteurs algériens M'derrek Narou Sabah, Nassima Messaoudi et Anis Saâdouni ont reçu les premiers prix du concours de la nouvelle, à la clôture, samedi, du 6e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv), ouvert le 11 juin à Alger, Tipaza et Tizi Ouzou. Récompensant les auteurs de la meilleure nouvelle en arabe, en tamazight et en français ainsi que celui du meilleur dessin de couverture de livre, la cérémonie a été présidée par le commissaire du Feliv, Azeddine Guerfi, en présence des présidents de jury des différentes catégories du concours. Le concours d'écriture de la meilleure nouvelle, placé cette année sous le thème "Identités", a vu la participation de 74 jeunes auteurs algériens (24 en arabe, 8 en tamazight et 42 en français), âgés entre 18 et 30 ans. M'derrek Narou Sabah a été primé pour "Al-Haouia" (l'identité) en arabe, tandis que Nassima Messaoudi a été distinguée en tamazight pour "Thalalith" (la naissance), en plus de Anis Saâdouni qui a reçu le premier prix de la meilleure nouvelle en français pour "Avaçi l'arrière". La jeune Nassima Baba a, quant elle, reçu le premier prix du concours de la meilleure couverture de livre, organisé pour les enfants âgées entre 6 et 11ans et dont le jury était présidé par le plasticien algérien Karim Sergoua. "Les trois nouvelles primées seront éditées par le Feliv et présentées lors de la 7e édition", a annoncé le commissaire du festival. Le jury (Mohammed Sari, Rachid Mokhtari et Amina Bekkat), a été unanime à saluer "la grande qualité", et la "diversité des approches du thème", dans les œuvres proposées dans les trois langues du concours. Le commissaire du Feliv s'est félicité de la "dimension populaire" du 6e (tenu du 13 au 22 juin à Alger, Tipaza et Tizi Ouzou) qui a vu la participation de 45 auteurs algériens et étrangers avec la tenue de 30 rencontres littéraires. Akli Yahyaten réveille les atavismes Le chanteur algérien Akli Yahiaten a donné un récital, samedi, à Alger, à la salle Ibn Zeydoun, en clôture du 6e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv), devant de nombreux fans, venus manifester leur gratitude à leur idole et revivre avec lui son passé prestigieux dans la chanson, marqué par une créativité fertile. D'entrée déjà, les atavismes et la nostalgie d'antan se sont réveillés, entraînant l'assistance dans un enthousiasme et une euphorie instantanés, provoqués par la raucité de la voix présente et très familière de "Da Akli". Dans un élan lyrique et une fraîcheur physique insoupçonnés, l'artiste a su replonger ses admirateurs dans l'ambiance d'un passé éblouissant durant lequel, il a enchaîné les succès nourris par l'amour de la patrie. Rendant hommage à Dahmane El-Harrachi qu'il a qualifié d' "ami", l'artiste a chanté "Ya nekkar el-melh wet'taâm" (O, toi, renégat à tes compagnons) une des chansons du regretté qui incite à la tolérance et à reconnaître la bonté des autres avant d'enchaîner dans des rythmes dansants et plus légers quelques pièces du patrimoine marocain. Dans un élan qui a rappelé à la mémoire les moments d'une carrière pleine et riche, Akli Yahiaten a interprété ses anciens succès avec un enthousiasme et un plaisir partagés avec ses fans qui l'ont accompagné, dansé et chanté avec lui, donnant l'impression de se faire livrer un patrimoine dont ils ont toujours été dépositaires. APS Nom Adresse email