Tamanrasset : Attribution de plus de 1900 logements La liste des bénéficiaires des logements a été affichée, dimanche, par la daïra de Tamanrasset. Au total, 1992 logements ont été attribués, explique le wali de Tamanrasset, Chater Abdelhakim, précisant que "la commune de Tamanrasset, à elle seule, a distribué 713 logement publics locatifs (LPL), dont 300 unités sont achevées à plus de 75% et attribuées dans le cadre de la pré-affectation ; une formule qui sert à absorber le maximum de demandeurs, mais aussi à impliquer directement le bénéficiaire dans le suivi des projets". En ce qui concerne l'habitat rural, dossier important, compte tenu de la concentration de la population locale en dehors des zones urbaines, les postulants de Tamanrasset se sont vu attribuer 679 unités. Un quota qui, selon le chef de l'exécutif, devrait couvrir la demande pressante des localités et hameaux relevant de cette collectivité, laquelle avait également bénéficié de 2720 aides à la réhabilitation, dont le montant est fixé par le bureau d'études engagé à cet effet en fonction de l'état de dégradation des bâtisses concernées. "Des terrains viabilisés d'une superficie totale de 3000 m2 seront concédés en priorité aux postulants qui n'ont pas bénéficié de logement, en plus d'une aide de 1 000 000 DA", a-t-il assuré, faisant part de l'attribution de 600 autres logements ruraux, à part égales, dans les communes de Tine Zaouatine et d'In Guezzam, sises respectivement à 500 et 450 km du chef-lieu de wilaya. De son côté, le président de la commission des logements de la daïra de Tamanrasset a, lors de son passage à la radio locale, fait savoir que 4220 dossiers de demande de logements ont été mis à jour, avant d'arrêter la liste des bénéficiaires, représentant 60% des jeunes de moins de 35 ans. RABAH KARECHE SITUATION DANS LES RéSIDENCES UNIVERSITAIRES DE Béjaïa : Les étudiants appellent à la mobilisation Suite aux derniers événements qui ont secoué plusieurs résidences universitaires à Béjaïa, la coordination locale des étudiants a, par le biais d'une déclaration rendue publique le 24 juin, appelé à la "mobilisation et l'auto-organisation autour des comités de résidences et départements élus et révocables démocratiquement dans des assemblées générales et contrôlées par les étudiants". Cette coordination, qui a salué la mobilisation des étudiants et des travailleurs lors de la marche du 10 juin pour se démarquer des actes de violence commis par un groupuscule d'étudiants, n'a pas manqué de dénoncer l'attitude du wali de Béjaïa, qui a appelé à la privatisation des œuvres universitaires pour faire face à la corruption. "Ceci vise réellement à casser ce qui reste du service public, arraché par la lutte, en soumettant sa gestion à des fournisseurs corrupteurs et corrompus", écrivent les étudiants qui qualifient de "propos démagogiques d'un âge révolu" les propos du wali, qui s'est déclaré en faveur de la suppression de la mixité des cités universitaires. Par ailleurs, dans un rapport préliminaire qu'elle a établi, la coordination locale des étudiants a brossé un tableau noir sur l'état des résidences universitaires dans la wilaya de Béjaïa. Selon cette coordination, "les résidences et les œuvres universitaires de Béjaïa sont otages d'un groupuscule de pseudo-étudiants et d'extra-universitaires". "Ce groupe qui s'est autoproclamé représentant des étudiants est financé par des fournisseurs en vue de s'approprier des marchés d'approvisionnement en gré à gré", ont-ils ajouté. Poursuivant ses accusations, cette coordination considère que la corruption touche tous les échelons de l'appareil administratif, et que les différentes commissions d'enquête diligentées jusque-là n'ont eu aucun effet sur le cours des choses. A cet effet, elle exige l'intervention urgente des autorités du pays pour dépêcher une commission d'enquête qui puisse faire la lumière sur tous les actes de violence et de corruption au sein de l'université de Béjaïa. H. Kabir Nom Adresse email