La nouvelle est tombée tel un couperet. Notre confrère et ami Mustapha Ramdani, ancien journaliste à Béjaïa, est décédé ce dimanche 14 juillet, à 19h50, à l'âge de 59 ans. Victime d'un malaise cardiaque, l'ex-directeur de rédaction de l'hebdomadaire régional Avis a été évacué en urgence au CHU Khellil-Amrane de Béjaïa, mais hélas, il rendra l'âme en cours de route. Diplômé en sciences politiques au début des années 1970, le défunt a entamé tardivement sa carrière de journaliste. Une carrière aussi brève que riche, marquée par l'éloquence et la force du verbe dont jouissait l'enfant prodige de Béjaïa. Après avoir roulé sa bosse dans plusieurs secteurs d'activité, dont l'éducation et la formation, le tourisme et l'hôtellerie, et même le corps diplomatique, puisqu'il était fonctionnaire au niveau de l'ambassade d'Algérie à Abidjan (Côte d'Ivoire), le regretté a rejoint le monde de la presse en 2003, lorsqu'il fût engagé comme correspondant au quotidien La Dépêche de Kabylie. "Il m'a été recommandé par Nadjib Stambouli, notre directeur de rédaction de l'époque, alors qu'il était gérant d'un l'hôtel à Béjaïa. C'est à partir de là qu'il se découvre un goût pour l'écriture et le journalisme. Un métier qu'il exerçait avec beaucoup de passion et de dévouement. Hélas, il est parti bien trop tôt, sans nous dire adieu ! Je m'incline devant sa mémoire, car il mérite tous les honneurs", témoigne, ému, Mohamed Bessa, ancien journaliste et chef de bureau de La Dépêche de Kabylie, à Béjaïa. À noter que le défunt avait également collaboré avec le quotidien L'Authentique, dont il était devenu chef de bureau à Béjaïa, avant de devenir directeur de rédaction de l'hebdomadaire régional Avis, une responsabilité qu'il assumera avec courage et abnégation jusqu'à son dernier souffle. En raison d'un méchant diabète, il avait été amputé d'une jambe depuis quelques semaines déjà. Suite à quoi, son état de santé ne cessait de se dégrader jusqu'à ce jour fatidique du 14 juillet qui vient marquer la fin de sa vie. Il laissera derrière lui une veuve sans enfant. Le journaliste disparu a été enterré, hier, dans son village natal, Irza, à Mellala, relevant de la commune de Oued Ghir, en présence d'une foule nombreuse parmi laquelle figuraient plusieurs journalistes et amis du défunt. Repose en paix Mustapha ! K O Nom Adresse email