La grève à laquelle a appelé la coordination des finances affiliée à l'UGTA, de la wilaya de Tizi Ouzou, englobant la recette des impôts, les recettes communales, le Trésor public... a été largement suivie hier par les travailleurs de ce secteur qui ont, dès la première heure de la matinée, déserté leur bureau, et ce, afin de dénoncer "le mutisme de la tutelle" qui, selon la coordination des travailleurs, tarde à prendre en charge les revendications des employés, citées dans la plateforme de Batna du 10 mars dernier. Dans une déclaration, la section syndicale des finances relève 13 points de revendication dont, entre autres, la révision des régimes indemnitaires, la création d'une nouvelle indemnité pour les deux corps au taux de 30%, le rehaussement de la prime de rendement à 40%, la mise en place d'une prime de départ à la retraite à l'instar d'autres secteurs et la révision du statut particulier et la suppression de l'article 87 bis. Les travailleurs des finances réclament également l'actualisation de l'abattement de l'IRG au nouveau SNMG évalué à 18 000 DA, la révision du système de bonification des postes spécifiques et leur unification au sein des régies, l'actualisation des majorations pour le personnel du Sud et des Hauts-Plateaux. Au final, ils demandent de "définir le statut juridique du cadastre en associant le partenaire social, la restructuration de l'ONS et la mise en place d'un statut pour le personnel et le rejet de l'augmentation de 10%, allouée récemment aux corps communs". Nom Adresse email