A l'appel de leur section syndicale affiliée à l'Ugta, les travailleurs et fonctionnaires du secteur des finances de wilaya de Béjaïa ont observé hier un débrayage d'une journée. Tous les services des contributions de la wilaya et des Conservations foncières ont été conséquemment paralysés par ce mouvement comme nous l'avons constaté à Akbou, Sidi Aich et le chef-lieu de la wilaya. La révision du régime indemnitaire, la révision du statut particulier du secteur, notamment celui des corps communs et du corps technique avec la revalorisation des salaires à 30%, la revalorisation des primes de 35 à 40%, l'instauration de la prime de départ à la retraite, augmentation des bonifications des agents des services de vérification, la suppression de l'article 87 bis, l'actualisation de l'abattement IRG au niveau Snmg à 18.000 DA, la protection des agents des contributions, la mise à la disposition des agents de moyens de travail étaient autant de revendications au menu de ce débrayage «Cette journée de protestation n'est qu'un avertissement», déclarait le secrétaire général du syndicat du secteur des finances de la wilaya de Béjaïa. Un syndicat qui n'omet pas de menacer de revenir à la charge avec un mouvement de protestation plus conséquent dans la durée. D'ores et déjà, on parle des journées du 17 et 18 avril prochain pour un récidive «si d'ici là les revendications avancées ne sont pas prises en charge». Le mot d'ordre de grève a été «massivement suivi», selon ses initiateurs, à l'image de l'Hôtel des finances de la ville de Béjaïa qui était, hier, totalement paralysé hier.