Le ministère des Finances a désigné tout un staff de la direction centrale pour entamer le dialogue avec les représentants de Fédération nationale des travailleurs des finances (FNTF), initiatrice, mercredi dernier, d'un mouvement de protestation qui a paralysé les Impôts, le Trésor, les Domaines et Conservation, le Cadastre, le Budget, l'ONS et l'IGF. Selon le SG de la FNTF, Ahmed Zouaoui, cette réunion a pris la forme d'une rencontre de coordination entre la direction et les partenaires sociaux. A l'issue de cette rencontre, les deux parties ont décidé l'installation d'une commission technique chargée d'examiner les 13 revendications des 65.000 travailleurs du secteur des finances. M. Zouaoui affiche son optimise d'autant que la direction centrale « a exprimé sa volonté de prendre en considération les préoccupations des travailleurs ». Le syndicaliste a fait savoir que les deux parties (administration et syndicat) se sont donné rendez-vous le 10 du mois en cours pour évaluer les travaux de la commission technique et, à l'occasion, signer le protocole d'accord en cas d'entente. « Suite à cette réunion de coordination, nous avons décidé de geler la décision de grève décrétée pour les 17 et 18 du mois en cours, en attendant les résultats de la commission », a-t-il dit, avant d'enchaîner : « Il y a certains points qui ne peuvent être réglés dans ce cadre, mais qui doivent être examinés lors des réunions tripartites ». Il a ainsi cité, à titre d'exemple, la revendication inhérente à la suppression de l'article 87 bis, l'actualisation de l'abattement de l'IRG au niveau du SNMG et la mise en place d'une prime de départ à la retraite, à l'instar des autres secteurs. La FNTF a revendiqué, également, la révision du régime indemnitaire pour le corps technique et les corps communs, des statuts particuliers, du système de bonification des postes spécifiques et leur unification au sein des régies et la protection de l'agent des finances.