Une idée lancée par le président de la République lors de sa dernière visite dans la région, et qui a pour objectif de briser les inégalités qui se posent en termes d'accès aux soins spécialisés et également en matière de formation médicale. Le ministre de la Santé et son homologue de l'Enseignement supérieur ont effectué une visite de travail à Laghouat, dans le cadre de la préparation du lancement de l'ouverture d'une faculté de médecine et d'un centre hospitalo-universitaire avec ceux d'Ouargla et Béchar. Une idée lancée par le président de la République lors de sa dernière visite dans la région, et qui a pour objectif de briser les inégalités qui se posent en termes d'accès aux soins spécialisés et également en matière de formation médicale. Selon le ministre de l'Enseignement supérieur, "l'étape de pouvoir réaliser une faculté de médecine à Laghouat est déjà dépassée, nous sommes arrivés au stade de la recherche des mécanismes obéissant aux normes internationales qui nous permettront de pouvoir mener à bien ce projet, étant donné que les infrastructures sont déjà présentes". En matière d'encadrement, le ministre précisera qu'un concours national sera lancé prochainement pour le recrutement d'enseignants en sciences médicales afin de doter la future faculté de médecine d'un encadrement suffisant et compétent et créer également les conditions nécessaires pour la stabilité du corps enseignant. Pour sa part, M. Ziari dira : "Le service civil n'est qu'une étape temporaire dans le parcours du praticien, qui permettra le renforcement de l'encadrement des futurs étudiants en sciences médicales." Signalons également que les filières de biochimie de parasitologie et de biologie générale sont déjà dispensées à l'université Amar-Telidji de Laghouat, et ceci assurera certainement sans difficulté un démarrage du tronc commun en sciences médicales. Notons que beaucoup de nouveaux bacheliers originaires du sud du pays, particulièrement des jeunes filles, ont longtemps hésité à s'inscrire dans les filières médicales dont le cursus est particulièrement long à cause de l'éloignement. Si l'on se réfère aux résultats du baccalauréat de la session juin 2012 des wilayas de Laghouat, Médéa, Djelfa, El-Bayadh, M'sila, Ghardaïa et Tamanrasset, le nombre des bacheliers ayant des notes qui leur permettent d'accéder aux filières des sciences médicales est assez important. Leur inscription en sciences médicales se fait dans les facultés de médecine du Nord, ce qui constitue une contrainte énorme pour eux. Une formation hospitalo-universitaire au sein de l'université de Laghouat permettra dès lors de désengorger les facultés de médecine du Nord, d'une part, et de rapprocher cette formation des étudiants du Sud d'autre part. Ainsi, la wilaya de Laghouat compte en fait 3 structures hospitalières fonctionnelles et 6 en cours de réalisation, mais également un mégapole universitaire importante qui ne cesse de prendre de l'ampleur, une zone stratégique liant le Nord et le Sud et un pôle industriel important comprenant la région de Hassi R'mel et une croissance démographique importante qui dépassera 4 millions d'habitants en 2018. R K Nom Adresse email