Colère et consternation, hier, à travers la ville de Mostaganem en deuil ! Comme Haroun et Brahim de Constantine, la petite Nadia, âgée d'à peine 2 ans, vient d'être ravie à sa famille, et dans les circonstances les plus affreuses ! Jeudi 25 juillet 2013, vers 13h30, la petite Nadia Belmokhtar sort jouer, comme à son accoutumée, dans la ruelle-impasse à côté du domicile parental, à Kaddous El-Meddah, au bas de l'antique quartier de Tigditt. Passé l'après-midi, la maman s'inquiète. Ne voyant toujours pas sa fillette rentrer, elle s'adresse aux voisins et aux commerçants de la cité, en quête d'une trace de la fille. On cherche partout. Vainement. Le père, Abdelkader, 32 ans, sans profession signale cette mystérieuse disparition à la sûreté urbaine la plus proche. Puis à la station radio locale. Au niveau de cette dernière, on lui signifie qu'il faut un avis de recherche visé par la police pour pouvoir passer l'annonce, et auprès de la police, il apprend qu'il faut patienter 24 heures avant d'enregistrer la disparition. Jusqu'à l'aube, les recherches, tout comme le ratissage des zones proches et lointaines, demeurent infructueuses. Hier matin, vers 8h30, le corps frêle tant recherché, est retrouvé, sans vie, devant la porte de la demeure familiale. La malheureuse Nadia était égorgée avec un objet contendant, et son dos présentait plusieurs blessures, alors que son visage était plein d'ecchymoses, selon les dires de son oncle incapable de trouver les mots pour évoquer la façon abjecte et effroyable dont a été assassinée son innocente nièce. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l'hôpital de la ville pour y subir une autopsie. M. O. T. Nom Adresse email