En raison de l'absence des "chefs" de la nouvelle alliance présidentielle, l'intervention du ministre des Transports a constitué l'unique point d'orgue de cette rencontre terne sous bien des aspects. "Le Président va bien ! Bouteflika labass ! Et ceux qui disent le contraire ne veulent pas le bien pour le pays !", a martelé, d'emblée, Amar Ghoul, président du parti TAJ, lors d'un discours prononcé, hier, à la Maison de la culture de Relizane, lors du conclave organisé par la Coordination nationale des associations de soutien au programme du président de la République. Sans doute en raison de l'absence des "chefs" de la nouvelle alliance présidentielle, l'intervention du ministre des Transports a constitué l'unique point d'orgue de cette rencontre terne sous bien des aspects et entachée par une absence flagrante d'organisation, à telle enseigne que les quelques centaines de membres de comités de soutien à Bouteflika ont commencé à quitter les travées de la salle, sitôt le discours de Ghoul terminé. "Si nous n'apportons pas notre soutien à Laâziz (le bien-aimé, le cher), les générations futures ne nous le pardonneront jamais", a averti l'orateur, l'emblème national autour du cou, sous les cris de centaines de membres de la coordination, rugissant à pleine voix : "Naâm li ôuhda rabiaâ ! (Oui à un 4e mandat !)." Ce à quoi le tribun a répliqué : "Nous sommes ici afin de préparer la noce de 2014 !", dressant un tableau idyllique quant à la situation du pays comparée à celle prévalant dans les pays dits du Printemps arabe : "L'Algérie va bien ! Le pays est encore debout, alors que les pays du voisinage sont à feu et à sang et que certains risquent le démembrement. Lorsque la paix et la stabilité du pays sont en jeu, il n'est plus question de querelles partisanes. Préserver la paix dans le pays est le devoir le plus sacré entre tous. La stabilité de l'Algérie est une ligne rouge à ne pas outrepasser !" Le président du TAJ a également rappelé la situation qui prévalait dans le pays en 1999, lors de l'élection de Bouteflika : "L'Algérie était meurtrie, et c'est lui qui a éteint le feu de la fitna comme il s'y est engagé dans son programme. Qui pouvait imaginer à l'époque que des repentis et des victimes du terrorisme adoptent une même position ? L'avènement de Bouteflika devrait figurer parmi les plus belles pages du pays." Parmi les autres orateurs qui ont pris le relais de Amar Ghoul figure Miloud Chorfi qui a pris la parole "en son nom propre, car n'étant pas mandaté pour parler au nom du RND". Le chef du groupe parlementaire du parti de Bensalah a qualifié la politique de réconciliation nationale de "réussite totale ayant apporté au pays la stabilité et le développement". M. S Nom Adresse email