Le président du parti TAJ, Amar Ghoul n'a pu laisser l'occasion offerte par le SG du FLN, Amar Saidani, pour acclamer le fort retour du président de République, Abdelaziz Bouteflika sur la scène politique et pour conclure un accord sur un plan FLN-TAJ, afin de réactiver l'alliance politique présidentielle , mise en veilleuse à la suite de la démission des trois chefs des partis de l'alliance (FLN-RND-MSP) .Seulement, cette fois-ci , ça sera une alliance ‘'version des deux « Amar »'', qui sera sans doute rejointe par le troisième Amar (a) du parti MPA . Tous deux ont invité ouvertement le président Bouteflika à briguer un quatrième mandat. Fraîchement nommé au poste de ministre des Transports en remplacement de Amar Tou, Amar Ghoul a profité de la tribune offerte à l'occasion de sa rencontre avec le SG du FLN, Amar Saidani, pour encenser le président de République, Abdelaziz Bouteflika auquel il a fait allégeance. En fait, que veut Amar Ghoul politiquement ? Ce dernier a eu des propos pleins d'ambigüité. Il a, en effet, fustigé la manière dont ont été traitées les affaires de corruption, dont des hommes plus proches du président ont été pointés du doigt, employées par certaines parties, sans les citer nommément, à des fils politiques. « Nous avons débattu du fléau de la corruption, ses retombées et ses risques sur le pays. Comme nous avons mis l'accent sur la nécessité de le placer dans un cadre juridique, ne pas le politiser et ne pas l'employer comme moyen de règlement de comptes ». ‘'Le traitement des dossiers de corruption ne doit pas être motivé par les règlements de comptes, ni entraver le bon fonctionnement des institutions de l'Etat'', a soutenu, le président du parti Tadjamou Amel Jazair (TAJ), Amar Ghoul. Il a, dans le même sillage, salué les récentes mesures prises dans le cadre de la lutte contre la corruption. Ghoul a plaidé en faveur de la mobilisation de tous les moyens dans la lutte contre la corruption mais loin de "l'exploitation politique de ce dossier à des fins de règlements de comptes ou pour des intérêts personnels". Pour lui, eu égard au contexte politique régional et international, l'Algérie a grandement besoin de la perspicacité, de la diplomatie et de l'expérience du président de la République, Abdelaziz Bouteflika". Concernant sa rencontre avec le SG du FLN, le président du TAJ a expliqué qu'elle s'inscrit dans le cadre de la coordination et de la concertation entre les partis politiques". Effectivement, la dernière réunion entre Amar Ghoul et Amar Saidani a dessiné le premier noyau d'une nouvelle alliance présidentielle soutenant, bien entendu, un 4e mandat de Bouteflika. Au-delà de cet aspect déjà connu et défendu par la défunte Alliance présidentielle, ce regroupement serait l'instrument politique pour accompagner le plan de Bouteflika pour la future présidentielle. Les formations politiques conviées à adhérer à cette alliance doivent, au préalable, faire preuve de soutien au chef de l'Etat. C'est ce qu'a déclaré les deux chefs politiques qui s'accordent à dire que parmi les axes principaux au menu de cette rencontre regroupant les dirigeants des deux formations, figurent la question des prochaines élections présidentielles, en affirmant-implicitement- qu'ils sont en train d'appeler à la mobilisation en faveur de la candidature du président pour sa propre succession. Ghoul dira, dans ce contexte ; ‘'vous pouvez parler de partenariat ou d'alliance pour les présidentielles. Ce qui est sûr, toutefois, c'est que nous appuierons le candidat du consensus en 2014''. Donc, une nouvelle alliance est lancée devant soutenir le plan de Bouteflika pour les prochaines échéances politiques. Selon les responsables de ces deux formations, cette alliance n'est autre qu'un espace de débat entre des formations dont le dénominateur commun est le soutien à Bouteflika, à son programme, pour la consolidation de la paix et l'encouragement de la croissance économique.