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Farid Lefkir, Président de l'AITA, Association algérienne des Technologies de l'information, partenaire de la manifestation "Nous représentons 70% du chiffre d'affaires des TIC en Algérie"
Le premier responsable de l'AITA soutient qu'avec l'introduction de la 3G, la part du secteur dans le PIB pourrait être portée de 4% à 10%. Liberté : Pourquoi l'association AITA s'est-elle impliquée pour la réussite de ce Salon ? Farid Lefkir : Pour répondre à votre question, sachez que l'association AITA a toujours participé à tout évènement qui a pour objectif de promouvoir notre secteur dans notre pays et cela depuis notre création. Notre attention particulière, portée envers le Salon du MED-IT, est due à son excellence et son innovation réelle et pertinente qu'elles apportent à l'ensemble des citoyens, professionnels et entreprises publiques et privées voulant s'enquérir des tendances et nouveautés dans les technologies de l'information et de la communication. Nous sommes ravis encore une fois d'être l'un des partenaires institutionnels de ce Salon international qui reste pour nous une référence en la matière. Quel est le poids de votre association dans le secteur des TIC ? L'AITA, l'Association algérienne des technologies de l'information, a été créée en 2004. Elle rassemble aujourd'hui les plus importantes entreprises exerçant dans le domaine des TIC. Nous comptabilisons près d'une centaine d'entreprises et représentons en termes de poids près de 70% du chiffre d'affaires du secteur des technologies de l'information. Sachez que l'AITA entend couvrir un large éventail de services : les constructeurs d'équipements informatiques ou télécoms, les intégrateurs, les importateurs grossistes de logiciels et de matériel, les revendeurs d'équipements informatiques, les éditeurs de logiciels, les sociétés de service et d'ingénierie, les fournisseurs d'accès internet, les entreprises de formation informatique, les centres de développement de logiciels, les opérateurs télécoms, les entreprises de télé services, et tout autre secteur d'activité qui s'intègre dans le concept des TIC. Quelle est votre contribution au développement des TIC en Algérie ? Nos contributions sont vastes et variées. L'AITA a décidé d'insuffler un nouvel essor à ses actions, en se proposant de sensibiliser l'opinion publique sur les enjeux et l'importance des TIC dans notre société, mais également de structurer et d'assainir la profession. Pour cela, de nombreuses initiatives ont été initiées telles l'organisation de rencontres thématiques, la participation à différents salons et conférences, sans omettre de participer activement à la mise à niveau des entreprises algériennes des TIC. En effet, nous misons énormément dans le cadre de l'amélioration des performances de nos entreprises membres de notre association. Pour cela des actions ont été entreprises telles que des formations sur le management de projet, la certification ISO 9001, CMMI, etc. Nous activons aussi énormément avec les pouvoirs publics en apportant notre soutien et compétence afin d'améliorer les conditions de travail et l'accès pour tous à ces outils technologiques. Notre rôle est important car nous restons persuader que l'économie numérique sera notre avenir et nous devons y travailler dès à présent afin d'apporter l'alternative attendue dans le cadre du développement de notre cher pays. Comment voyez-vous les perspectives du marché des TIC en Algérie ? Les perspectives sont fabuleuses, nous sommes tous impatients et demandeurs de technologies. La 3G+ sera, je le pense, le fer de lance d'une réelle dynamique économique qui nous permettra d'impacter fortement sur notre PIB qui aujourd'hui est autour de 4%. Nos perspectives sont de porter notre secteur à 10 ou 11% du PIB, objectif totalement réaliste et réalisable à l'instar de nos voisins tunisiens et marocains qui s'y approchent de manière sereine. Je pense que l'Algérie en est tout à fait capable, les compétences existent et l'envie ne manque pas. Pour cela, nos actions devront être soutenues et plus particulière dans la formation et l'éducation, la création de contenus numériques propre à notre pays, la mise en place effective d'une administration en ligne totale et efficiente qui devra aboutir à la e-gouvernance longuement annoncée. L'amélioration de nos infrastructures de base reste aussi un réel challenge afin de permettre à nos concitoyens, entreprises et administrations de profiter pleinement du haut et très haut débit. Cela induira un intérêt croissant dans l'amélioration de nos performances et de jouir d'une mobilité concrète. Le Cloud est aussi un besoin qui commence à faire réfléchir nos décideurs algériens afin d'optimiser nos ressources et investissements. Beaucoup de choses sont à faire et le Salon du Med-IT 2013 sera l'occasion d'apprécier réellement les perspectives qui s'offrent à notre pays. Nom Adresse email