Les passagers eux s'étaient levés aux aurores pour prendre le vol AH (ATR) 6054 à destination de Béjaïa. À 6h45, un agent commercial leur a annoncé ce qui allait être pour eux le calvaire le 1er octobre dernier : pas d'enregistrement tant que l'équipage de l'aéronef ne s'est pas présenté à l'aéroport ! Inimaginable : jamais le pavillon national n'avait atteint ce degré. Et il fallait attendre une heure pour que soit annoncée l'annulation du vol et en catimini : de bouche à oreille. Quel mépris pour des clients livrés à eux-mêmes et sans excuse de la part de leur transporteur. "Que dire après cela ?" ont commenté des passagers révoltés sinon qu'Air Algérie persiste et signe dans sa politique "hara-kiri". Ailleurs, les clients se seraient vu offrir le voyage en car de première classe, la distance entre les deux villes n'étant que de 260 km. Nom Adresse email