Une quarantaine de passagers, en majorité des femmes accompagnées de leurs enfants, qui a attendu patiemment, en salle d'embarquement de l'aérogare d'Oran, une heure durant, avant de pouvoir embarquer à bord en destination de Béchar, samedi passé, a une fois encore subi les imperfections de la compagnie Air Algérie en matière de prestations à bord. En effet, l'avion de type ATR, effectuant le vol AH 6388, et qui devait décoller à 10h 15 d'Es Sénia, n'a quitté le tarmac de l'aéroport que 55 minutes après pour une durée de vol de deux heures. En régime stable de croisière à midi, le personnel de bord (PNC) n'avait que du jus et de l'eau minérale disponible dans les placards à proposer à leurs hôtes de voyage. Ce creux d'estomac imposé aux passagers de ce vol a eu des effets négatifs sur le comportement des enfants dont certains ont vomi au cours de la descente sur l'aérodrome de Béchar. On fera remarquer que les journaux aussi font défaut, à ce sujet l'un des deux stewards répondra : « on nous sert qu'une très petite quantité des titres de la presse, parfois tout juste de quoi faire un jeu pour l'équipage ! ». Carences En règle générale, avant le décollage, il est distribué aux passagers de la confiserie pour pouvoir surmonter les effets de l'altitude, le matin un petit déjeuner, un repas est servi aux méridiens de 12 et 19 heures, et un snack aux heures intermédiaires. Cette pratique est respectée scrupuleusement par toutes les compagnies aériennes de la planète. Des habitués de la compagnie Air Algérie nous feront remarquer que ce genre d'insuffisance est constaté fréquemment sur les vols effectués par les petits avions de type ATR, FOOKKER, etc. et non sur les autres aéronefs. Pourtant, en matière de tarification, les prix sont unifiés pour un même trajet, soit sur un avion à propulsion ou à réacteur en dépit de l'inégalité dans le confort que dans le temps. Un Boeing est plus confortable et plus rapide.