L'objectif de cette manifestation de formation continue, organisée dans un hôtel du centre-ville, est, notamment, destinée à parfaire et à mettre à jour les connaissances des cardiologues et des médecins généralistes. Seule l'observance des mesures préventives des maladies à haut risque est à même d'éviter les complications cardiaques, a estimé, jeudi, le président du club des cardiologues de Constantine, le Dr Karim Grid, à l'ouverture du 3e congrès national de cette association. Ce spécialiste a souligné l'importance du thème soumis aux débats de cette rencontre de deux jours qui regroupe près de 250 cardiologues et médecins généralistes dont deux Algériens établis à Bruxelles (Belgique) et à Paris (France), experts en cardiologie interventionnelle et en rythmologie. Il a indiqué que l'objectif de cette manifestation de formation continue, organisée dans un hôtel du centre-ville, est, notamment, destinée à parfaire et mettre à jour les connaissances des cardiologues et des médecins généralistes afin de leur permettre de s'adapter aux récents équipements et aux nouvelles technologies d'intervention pour un "contrôle plus approprié et plus efficient, garant d'une prise en charge de qualité des patients". Le président du club des cardiologues de Constantine, une association qui regroupe également des spécialistes libéraux de plusieurs wilayas de l'Est, a présenté, pour la circonstance, le programme scientifique de ces journées axées sur l'hypertension artérielle et la cardiographie ischémique, la cardiologie interventionnelle et la rythmologie (spécialité de la cardiologie liée à l'étude des troubles du rythme cardiaque, ndlr). Lors des premiers débats, les séminaristes ont souligné le caractère impératif de prévenir et de se prémunir des facteurs à risque de certaines maladies telles que le diabète, le tabagisme, la dyslipidémie, l'obésité et l'hypertension artérielle (HTA). À propos de cette dernière pathologie, le Dr Grid a confié à l'APS que la prévalence nationale du HTA avoisine les 35%, soit l'équivalent de près de 7 millions d'Algériens, ce qui dépasse de loin la prévalence de cette maladie dans les pays occidentaux où elle ne dépasse pas les 23%. APS/R. R. Nom Adresse email