Le commissaire du Festival culturel maghrébin du cinéma, Karim Aït Oumeziane, a tenu hier matin à la salle El-Mouggar, une conférence de presse (aux côtés de son comité d'organisation, notamment la chargée de communication, Nabila Sandjak, et Abdelkrim Tazaroute, membre du comité de sélection), pour décliner les grandes lignes de la première édition du Festival culturel maghrébin du cinéma, qui aura lieu du 3 au 8 novembre à Alger (El-Mouggar, la Cinémathèque). Dans son intervention, M. Aït Oumeziane a donné les grandes lignes du festival ainsi que ses objectifs, dont celui de "faire connaître au public les meilleures productions du cinéma maghrébin". Et de rappeler que ce festival a été créé en 2010. Il n'était pas possible de faire une édition en 2011 au vu de la situation délicate prévalent dans le pourtour maghrébin. Outre les projections qui se dérouleront à la Cinémathèque pour la section documentaire et à El-Mouggar pour les longs et les courts métrages, des conférences et un séminaire ("Pour une dynamique de coproduction et de distribution des films maghrébins dans l'espace Maghreb", aura lieu le 7 novembre) sont également prévues. Chaque jour une conférence de presse avec les réalisateurs des films en compétition aura lieu à la Cinémathèque. Abordant les critères de sélection, l'orateur a affirmé que cela s'est fait, outre les critères techniques et esthétiques, selon le règlement intérieur qui stipule que l'année de production des films se situe entre 2011 et 2013. L'Algérie (11 films), la Tunisie (10 films) et le Maroc (10 films) sont présents en force. La Mauritanie sera représentée avec quatre films. Quant à la Libye, il n'y a pas eu de proposition de films pour la compétition. Ce pays marquera sa présence au niveau du jury et des tables rondes. L'une des exclusivités du festival c'est la projection en avant-première du film documentaire El-Oued El-Oued du réalisateur algérien Abdenour Zahzah. Les films seront projetés en DCP (Digital Cinema Package) pour les longs métrages ; les autres films seront projetés en Béta Num et Blue Ray. Concernant les invités, tous les réalisateurs en compétition seront présents ainsi que quelques producteurs. Lors du débat, l'absence du Sahara occidental a été soulevée. Les organisateurs justifient cela par la non-réception de films. "L'Algérie a toujours accompagné le festival du cinéma du Sahara occidental, il n'y a pas eu d'exclusion", a-t-on expliqué. R. C. Nom Adresse email