Une fois de plus, le feuilleton du réalisateur Lledo et son film Ne restent dans l'oued que ses galets, connaît de nouveaux rebondissements. Seulement, cette fois-ci, c'est pour enterrer le dernier épisode de la série Lledo-tutelle, et ouvrir un nouveau front. Ainsi, le producteur du long métrage est désormais appelé à réadapter son film, tel que stipulé dans le contrat signé. C'est-à-dire, procéder au remontage de son produit pour une durée de 52 minutes et non tel qu'il a été réalisé. C'est ce que nous a renseigné jeudi, le directeur du Centre national du cinéma et de l'audiovisuel, M.Aït Ouemziane Karim, en marge de la conférence qu'il a animée à la Cinémathèque d'Oran. Ce dernier met un terme à la zizanie qui a, à la fois, fait couler trop d'encre et longuement opposé le cinéaste Lledo aux promoteurs des festivités d'«Alger, capitale de la culture arabe». Du moins, c'est un épilogue qui concerne Lledo en sa qualité de réalisateur. Car, cette fois-ci, c'est son producteur qui est mis devant le fait accompli. Ce dernier a été mis en demeure, dernièrement, de procéder au remontage de son film et aussi de l'adapter conformément à la convention signée, a expliqué M.Aït Oumeziane. Le producteur du film, qui est gérant de la boîte Nawal Production, est le fils du réalisateur Lledo, et le seul interlocuteur des organisateurs des festivités «Alger, capitale de la culture arabe», a martelé Aït Oumeziane. Déclarations qui laissent comprendre que la tutelle et les organisateurs des festivités «Alger, capitale de la culture arabe», ne sont pas près de lâcher du lest. Beaucoup de choses ont été dites, voire à outrance, seulement les contrats qui lient la tutelle et le producteur du film Ne restent dans l'oued que ses galets, sont clairs dès le début. Avec ses déclarations, le représentant de Khalida Toumi aux festivités met fin à la confusion qui a régné dernièrement. Cependant, la venue de Karim Aït Oumeziane à Oran, n'est pas fortuite. C'est une autre manche en vue d'apporter les dernières retouches avant le coup d'envoi du Festival du cinéma arabe qui se tiendra à Oran du 28 juillet au 3 août. C'est, aussi, une opportunité à travers laquelle le directeur du Centre national du cinéma et de l'audiovisuel, a annoncé la tenue d'un petit Festival du cinéma au mois de novembre prochain. Ce dernier sera consacré à la présentation de tous les films réalisés. Des subventions seront, éventuellement, accordées, selon l'échelle de valeur. Toujours dans ce cadre, l'on nous informe de l'annulation de la production de quatre films longs métrages de type 35mm. La notification de cette décision sera annoncée au courant de cette semaine, nous a confié M.Aït Oumeziane. Cette décision est stimulée par la seule et unique raison, à savoir l'impossibilité de réaliser et de livrer ces quatre longs métrages avant novembre, date limite de dépôt des copies. Par ailleurs, pas plus tard que la journée d'avant-hier, il a été procédé à la Cinémathèque d'Oran, à la présentation de l'avant-première du film de Hazourli, intitulé Ali et Ali héritent et Ali n'hérite pas. Ce n'est pas une première et ce ne sera pas la dernière en son genre. D'autres productions, nouvellement réalisées, suivront à Oran. Ceci est dans le but d'élargir le cercle des projections des films réalisés dans le cadre des festivités «Alger, capitale de la culture arabe». «Tous les films produits dans ce cadre, seront projetés à Oran», a conclu M.Aït Oumeziane.