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Mahdjoub Fourat, chargé de la gestion de la zone industrielle de Rouiba-RéghaIa à "liberté"
"Tous les réseaux sont vétustes"
Publié dans Liberté le 20 - 11 - 2013

Fourat Mahdjoub, DGA de la société de Gestion immobilière d'Alger (Gestimal), chargé de la gestion de la zone industrielle de Rouiba-Réghaïa, explique dans cet entretien le rôle de Gestimal et les difficultés qu'elle rencontre dans sa mission de gestionnaire de cette zone.
Liberté : On sait que la zone industrielle de Rouiba est considérée comme la plus importante du pays, combien d'opérateurs opèrent dans cette zone ?
Mahdjoub Fourat : Il y a 240 opérateurs dans cette zone. Sur ces 240 opérateurs, il y a 79 entreprises relevant du secteur public et 161 entreprises relevant du secteur privé, avec 28 entreprises en partenariat. Il faut savoir que la zone industrielle de Rouiba s'étend sur 1000 ha. SNVI, à elle seule, occupe un tiers de la superficie.
En tant que gestionnaire de cette zone, quelles sont les prérogatives de Gestimal ?
Le rôle principal de Gestimal en zone industrielle est l'entretien des différents réseaux. Nous avons un réseau d'assainissement à ciel ouvert de 15 km et un autre des eaux usées de 25 km et celui des eaux pluviales. La voirie d'une distance de 25 km avec deux stations de relevage. En somme, Gestimal s'occupe exclusivement de l'entretien de l'existant. Le rôle principal est d'entretenir tout ce qui est existant au niveau de la zone industrielle.
Malgré ces 1000 ha, peut-on considérer, aujourd'hui, qu'il n'y a plus de foncier à offrir à d'éventuels nouveaux arrivants ?
Effectivement, il n'y a pas de foncier de disponible pour les nouveaux arrivants.
Néanmoins, il y a certaines entreprises considérées comme surdimensionnées par rapport au foncier qu'elles occupent...
Par rapport à quoi peut-on dire qu'elles sont surdimensionnées ? Connaît-on les objectifs de cette société ? Par exemple, beaucoup pensaient que SNVI était surdimensionnée. Mais par rapport à ses projets futurs, peut-être que son foncier actuel ne va pas lui suffire.
Si on comprend bien, il n'y a pas de possibilité de récupérer du foncier au niveau de la zone. Malgré l'existence de foncier excédentaire chez certaines entreprises...
Cela relève des prérogatives de l'Etat. C'est à l'Etat de faire des enquêtes sur les entreprises qui ont du foncier excédentaire. Nous, en tant qu'organisme gestionnaire, nous n'avons pas la qualité pour statuer sur ces entreprises qui ont du foncier excédentaire. Ce n'est pas dans nos prérogatives. Nos prérogatives sont d'entretenir tout ce qui est réseau au niveau de la zone industrielle et faire de l'animation avec les opérateurs.
En parlant d'opérateurs, quels sont vos rapports avec eux ? Quels sont les problèmes soulevés par ces derniers ?
Le fait qu'ils sont implantés dans la zone, ces opérateurs ont des droits et des obligations. Même Gestimal a des droits et des obligations. Lors de la création, l'Etat a mis en place un mécanisme. Le décret 84/55 a bien défini les responsabilités de Gestimal envers la zone et les obligations des opérateurs envers Gestimal.
Comme je l'ai expliqué, le rôle de Gestimal est l'entretien de l'existant. Malheureusement, l'existant est vétuste, ce qui a créé des désagréments aux opérateurs.
Les opérateurs estiment que Gestimal ne s'occupe pas bien de l'entretien de la zone. Pour nous, nous travaillons par rapport aux disponibilités financières issues des participations des opérateurs au budget d'entretien. C'est un petit budget qui tourne autour de 150 à 170 millions de dinars par année. Ce budget est insuffisant pour régler les problèmes de la zone industrielle, compte tenu de la vétusté de tous les réseaux.
La principale ressource de Gestimal est la participation des opérateurs implantés dans la zone industrielle. Elle n'émarge pas à un budget d'Etat. L'opérateur a le droit de réclamer l'entretien de la zone. Malheureusement, tous les réseaux sont vétustes.
Néanmoins, il y a un plan élaboré par l'Etat. Un programme de modernisation de toute la zone industrielle. Suite aux doléances des opérateurs, on a recensé tous les problèmes de la zone. Ce qui nous a permis de participer à la réalisation d'un document pour la réhabilitation et la modernisation de toute la zone industrielle. L'annonce de ce plan de modernisation a été faite dernièrement par le ministre.
En quoi consiste ce plan exactement ?
D'abord, il concerne la réhabilitation de tout ce qui est réseau dans la zone industrielle. Cela touche la voirie, les réseaux d'assainissement, l'éclairage public, l'AEP, la fibre optique. Tout ce qui est structure de base de la zone industrielle. Il va y avoir un centre d'affaires doté de toutes les commodités avec, notamment, une salle de conférences, des banques, des assurances, la douane, un grand restaurant pour les opérateurs. Par ailleurs, il y a des travaux qui sont en cours de réalisation et qui concernent l'élargissement des voies principales et la mise en place de ronds-points et d'échangeurs. Ces travaux qui seront finalisés d'ici trois à quatre mois devront régler les problèmes de circulation, non seulement de la zone mais aussi des villes avoisinantes.
Les opérateurs honorent-ils leurs engagements, notamment financiers, vis-à-vis de Gestimal ?
De plus en plus, la situation s'améliore. Certes, il y avait un problème de blocage à un certain moment. C'était un problème de communication entre les opérateurs et Gestimal. Ces dernières années, on a essayé de faire du porte-à-porte chez les opérateurs pour leur expliquer la mission principale de Gestimal et le fait que Gestimal n'émarge pas à un budget d'Etat et que les opérateurs participent, au prorata de leur superficie, aux frais de gestion de la zone industrielle. Par exemple, SNVI participe à concurrence du tiers du budget de la zone industrielle. Et elle est parmi les meilleurs payeurs de la zone industrielle. Mais il y a certaines petites entreprises privées avec lesquelles nous avons quelques problèmes. Ce sont des entreprises dont l'activité est à l'arrêt et qui n'arrivent pas à subvenir à leurs charges. Ces entreprises nous créent des problèmes pour participer aux frais de gestion de la zone industrielle.
Quelle est la contribution des collectivités locales de la région, à savoir les communes de Rouiba et de Réghaïa, surtout qu'on sait qu'elles collectent la TAP des entreprises de la zone industrielle ?
Malheureusement, elles n'interviennent pas. Ces communes posent le problème de la réglementation. Elles estiment que la zone est gérée par un organisme distinct, donc elles n'ont pas à intervenir. Les entreprises implantées dans la zone versent au titre de la TAP 2% de leur chiffre d'affaires aux communes.
Malheureusement, il n'y a pas de mécanisme qui permet le reversement de cette taxe au profit de la zone. Les opérateurs ne comprennent pas cela. Certains nous disent qu'ils sont en train de payer 2% de leur chiffre d'affaires à la commune et ils demandent qu'une partie soit versée au profit de l'entretien de la zone industrielle. Reste que sur le terrain, il y a un vide juridique qui ne permet pas le reversement d'une partie de la TAP au profit de l'entretien de la zone industrielle.
S. S
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