Les négociations à Genève sur le programme nucléaire de l'Iran sont entrées, hier, dans une phase "très difficile", soulignent les négociateurs occidentaux et iraniens, de profondes divergences demeurant sur plusieurs points. "Les négociations sont entrées dans une phase très difficile et les négociateurs iraniens insistent sur les droits de notre pays et nous ne sommes pas prêts à accepter un accord qui porte atteinte aux droits et intérêts de l'Iran", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. "Nous nous opposerons à toute demande excessive", a-t-il dit. "L'enrichissement d'uranium doit faire partie de tout accord (...) Nous rassurons la population que l'enrichissement ne s'arrêtera jamais", a ajouté M. Zarif, évoquant un des principaux points de contentieux entre les deux parties. "Elles restent des négociations très difficiles. Il est important de souligner que nous ne sommes pas là parce que les choses sont terminées", a pour sa part, souligné le chef de la diplomatie britannique William Hague avant de s'engager immédiatement dans des discussions avec ses homologues français et allemand. On soulignait de source diplomatique européenne la communauté de vue entre Britanniques, Allemands et Français. M. Hague s'est retrouvé avec le Français Laurent Fabius et l'Allemand Guido Westerwelle pour faire le point sur l'état de cette négociation engagée depuis mercredi à Genève entre l'Iran et les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne). R. I. /Agences Nom Adresse email