C'est à partir de Djelfa qu'a été lancée l'opération "Jetons le destin du FLN au sein du peuple et laissons-le le prendre en charge" par les membres des commissions des redresseurs, qui se liguent pour marquer leurs positions contre ce qu'ils considèrent comme les coups bas qu'est en train de subir le vieux parti. Abada et Belayat, animateurs et membres du bureau de coordination des redresseurs, ont donné l'orientation à leur base de tenir des sit-in devant les sièges des mouhafadhas à travers tout le territoire national pour exiger le départ de l'équipe de Saâdani et de maintenir la mobilisation de la base aussi longtemps que cela est nécessaire, afin d'éviter l'effritement du parti. Devant le siège de la mouhafadha du FLN à Djelfa, le sit-in a eu lieu à 14h comme prévu le 23 novembre dernier. Les représentants des kasmas des différentes communes de la wilaya de Djelfa étaient présents. C'est le mouhafedh du mouvement des authentificateurs, Djamel Mekkaoui, qui prononcera un discours où il ne prendra pas de gants contre les responsables locaux et nationaux qui, dira-t-il, sont en train de faire en sorte que le FLN soit envoyé au musée. Il déclare que d'autres sit-in auront lieu devant les sièges des mouhafadhas du FLN au niveau de chaque wilaya, et qu'à partir de ce jour, c'est la base qui prend la relève de la lutte. Pour défendre le FLN, le seul garant à même de d'assurer et de promouvoir la souveraineté nationale. Porté par un enthousiasme d'une foule de militants, pour la plupart des jeunes, il se place sur le perron du siège de la mouhafadha pour leur donner l'exemple concret du siège de la mouhafadha fermé depuis plus d'une année. Lors de la lecture du communiqué, il lance un appel aux militants de ne pas quitter les rangs du FLN. Bien au contraire, ajoutera-t-il, "il nous faut plus de sacrifices aujourd'hui plus que jamais". En ajoutant que des ennemis du FLN et de l'Algérie s'y sont infiltrés, à l'image de Saâdani et consorts. Il lance un appel aux militants hésitants de rejoindre le mouvement et de défendre le FLN en activant en son sein et ne plus laisser la place aux intrus. Actuellement, on se pose les questions suivantes : "Le phœnix renaîtra-t-il de ses cendres ?" "Ce genre de mouvement est-il nécessaire au FLN ?" "S'amplifieront-ils à travers le territoire national ?" "Les alliances se feront-elles sous une nouvelle forme avec les mêmes personnes ?" Si l'Algérie a besoin d'un FLN fort, ce n'est pas avec ces vieux qui ne font que subir et qui ne peuvent pas agir. Ils sont à la merci des importateurs et autres entrepreneurs du bâtiment et des routes et les dealers que Louiza Hanoune a dénoncés. Ce sont, en résumé, les dénonciations faites par des jeunes militants qui diront que le FLN a besoin de ces jeunes qui savent braver le froid et la misère pour porter plus haut l'emblème national. Il lancera à la fin de son intervention un appel aux moudjahidine pour libérer le FLN de ce colonisateur. Il informe que les militants d'une wilaya voisine organiseront un sit-in dans les prochains jours. J O K Nom Adresse email