Benderrah Ahmed, le mouhafedh de Djelfa, a été accosté lors de la tenue de cette 5e session du comité central pour s'exprimer sur ce qui se passe comme contradiction et luttes dans le FLN avec les authentificateurs. Nous lui avions posé cette question pour la raison suivante : au niveau de la wilaya de Djelfa où est né le mouvement des redresseurs qui a porté Belkhadem aux commandes du FLN et qu'actuellement le militant mouhafedh actuel des redresseurs Djamel Mekkaoui organise des rencontres des opposants dans la même wilaya. Il répondra d'une manière véhémente et n'ira pas du dos de la cuillère avec eux. Il commencera par scinder les deux groupes en faisant abstraction de Djamel Mekkaoui qu'il dira le respecter mais s'en prendra à Goudjil et à Abada, les dirigeants de ce mouvement. Il nous lancera une question : qui était responsable de l'introduction des articles 120 et 121 qui ont vidé le FLN de son essence ? Et enchaînera sur une deuxième question aussi sévère que la première : Quel âge a Abada et quel âge a Goudjil ? Ils sont vieux même très vieux ajoutera- t-il, et ce n'est pas maintenant qu'ils vont faire quelque chose au FLN soulignera-t-il. Ils ne l'ont pas fait quand ils étaient à la fleur de l'âge et ce n'est pas à 90 ans qu'ils vont ramener de l'oxygène au parti. Il appuiera par l'exemple que ce sont eux qui poussé le FLN durant les années 80 et 90 à ce qu'il soit puni en excluant toutes les forces vives du FLN qu'ils ont en compagnie de Djeghaba affaibli et transformé en groupe de sectaires. Il prendra l'exemple de Belaid qui vient de rendre publique sa démission en respectant le FLN. Il conclura par: il faut respecter les règles et le FLN survivra à toutes les turbulences. ils sont parmi ceux qui revendiquent la mise au musée du FLN, il dira à ce sujet que tant que l'hymne national gardera dans l'un de ses couplets «djebhet etehrir atinaka ahda» (ô front de libération nous t'avons prété sermment) tant que l'Algérie sera souveraine, ils ne veulent pas comme les ennemis de l'Algérie un parti fort, il fait allusion à ceux que Belkhadem avait avertis en les qualifiant de valets des forces occultes qui ne veulent pas du bien pour l'Algérie.