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Un autre dictateur est tombé
Aristide a quitté Haïti tôt hier matin
Publié dans Liberté le 01 - 03 - 2004

Haïti s’est débarrassé d’un autre dictateur, hier, après Duvalier.
Contre toute attente, Jean Bertrand Aristide a quitté Port-au-prince, hier matin, à destination de la république dominicaine, après avoir fait semblant la veille d’être imperturbable. Ce qui semblait n’être qu’un simple mouvement de contestation dans le nord du pays s’est rapidement transformé en une véritable insurrection qui a balayé le curé dictateur. En effet, l’homme d’église qu’était Jean Bertrand Aristide s’est vite transformé en dictateur une fois porté au pouvoir. Il avait pourtant combattu les pratiques dictatoriales de son prédécesseur, allant jusqu’à contribuer directement à sa chute en 1986. Fort de sa popularité, Aristide est élu président en 1990 après une transition militaire. Un an plus tard, il est renversé par un coup d’État militaire. Après une décennie marquée par une anarchie totale, Aristide profite de la situation et remporte des élections boycottées par l’opposition. Depuis, l’insécurité s’est installée dans l’île. La tension allant crescendo, la contestation prend graduellement des formes insurrectionnelles. Intraitable, le président haïtien ne recule devant rien. Pis, il a même recours à la force publique pour mater l’opposition. Au début du mois courant, des troubles apparaissent dans plusieurs villes du nord de Haïti. Le gouvernement dénonce alors une tentative de coup d’État avec la complicité de l’opposition. Les choses se corsent pour Aristide quand les insurgés commencent à prendre possession de villes importantes. Ainsi, la chute entre leurs mains de Saint-Marc et de Gonaïves donne un nouveau souffle à leur mouvement. Mais c’est à partir de la fin de la semaine dernière que le fauteuil de Jean Bertrand Aristide se met à vaciller. Sentant le danger, le dictateur essaie de tromper la communauté internationale en mettant en avant le refus des opposants d’accepter un plan de sortie de crise proposé par certains pays. Fort du soutien des États-Unis, Aristide refuse de lâcher prise. Il s’accroche à son poste et affirme qu’il ne quittera le pouvoir qu’en 2006, date de la fin de son mandat. Tour à tour, les grandes puissances lui retirent leur soutien, à commencer par la France. Par la voix de son chef de la diplomatie, Dominique de Villepin, Paris demande au dictateur de quitter le pouvoir. Faisant la sourde oreille, Aristide reste de marbre comptant bien sûr sur l’assistance américaine. Face à la détérioration de la situation, qui prend des allures de guerre civile, l’administration Bush le met devant ses responsabilités. “Cette crise en gestation depuis longtemps est largement de la responsabilité de M. Aristide�, a affirmé Washington dans un communiqué. C’en était fini pour lui. D’ailleurs, il a mis moins de vingt-quatre heures pour plier bagage. Un autre dictateur est tombé. Reste à savoir si cela profitera au peuple haïtien, qui n’en finit pas de souffrir à force de subir la loi des dictateurs ?
K. A.


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