Dans le cadre d'une précampagne présidentielle pour mobiliser ses troupes, en prévision de la présidentielle de 2014, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a présidé, hier vendredi, à la salle de la maison de la culture Kateb-Yacine, un meeting régional des élus du parti. Sur le choix de capitale de la Mekerra pour la tenue de ce deuxième meeting, en l'espace d'une semaine, il y a lieu de signaler qu'il n'est pas impromptu, car il s'agit du fief d'Amar Tou, ex-membre du bureau politique et ministre "limogé", lors du dernier remaniement du gouvernement et qui n'a pas affiché son soutien à la désignation de Saâdani à la tête du parti. Il faut noter que Sidi Bel-Abbès est aussi le fief de certains membres de la direction de campagne d'Ali Benflis pour la prochaine élection de 2014. Ainsi, en présence des membres du bureau politique, du comité central du parti, des élus et de militants de treize wilayas de l'Ouest et du Sud-Ouest, Saâdani a d'emblée réitéré l'appel du comité central qui a décidé de soutenir la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat. "Notre choix repose sur une seule motivation, c'est l'intérêt de l'Algérie et pas plus, et ceux qui nous reprochent cette décision n'ont qu'a voir les réalisations du président de la République qui a prouvé, à maintes reprises, ses capacités à diriger le pays. Pour nous, le quatrième mandat, c'est la continuité et la stabilité du pays", insistera-il. Et d'ajouter : "À ceux qui veulent affaiblir le président de la République pour qu'il ne se porte pas candidat, nous leur disons que nous tenons plus que jamais au quatrième mandat d'Abdelaziz Bouteflika." En ce revendiquant d'être le parti de la majorité qui a une forte influence sur le peuple, Amar Saâdani dira à l'encontre de son rival le RND, sans le nommer : "C'est fini, on ne jouera plus pour un match nul. On va gagner et on sera seul maître à bord. La règle dit que c'est le vainqueur qui dirigera. Donc, plus personne ne dirigera le pays, mis à part le FLN." Au sujet de l'amendement de la Constitution, qu'il considère comme une urgence politique, il a insisté sur le fait que cet amendement intervient avant la présidentielle pour permettre, selon lui, de consacrer un Etat de droit. Saâdani a également appelé les militants du parti à réunifier leurs rangs et le renforcement des pratiques démocratiques dans le fonctionnement des structures du parti, surtout au niveau de la base, ainsi que l'ouverture des portes du parti. "Ce n'est plus comme avant et désormais personne ne vous menacera", conclut-il. A. B Nom Adresse email