La révision de la Constitution est "techniquement" impossible avant l'élection présidentielle d'avril prochain, a estimé hier à Tizi Ouzou le président du Parti de la victoire nationale (PVN), Addoul Mahfoudh. Animant une conférence de presse à l'issue d'un meeting qu'il a présidé à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, M. Addoul a expliqué, à cet égard, que le temps qui reste avant le prochain rendez-vous électoral "est trop court pour aller dans cette démarche". Evoquant l'éventualité d'une candidature du président Bouteflika pour un quatrième mandat, le conférencier a estimé que cette question concerne "uniquement" ce dernier. "Il appartient à M. Abdelaziz Bouteflika de décider de participer ou pas à l'élection présidentielle prochaine", a-t-il indiqué, avant de rappeler qu'il lui avait déjà apporté son soutien en 1999, car il était "l'homme du consensus", a-t-il précisé. Quant à la participation de son parti à cette élection et à la présentation de sa candidature, il a indiqué que c'est au conseil national du parti de trancher cette question, soulignant que la priorité du PVN est la préservation de la stabilité du pays. Lors de son meeting, M. Addoul a, par ailleurs, souligné que son parti œuvrera pour la promotion de tamazight, deuxième langue nationale, tel que stipulé dans l'article 03 bis de la Constitution. Le président du PVN a également insisté sur le soutien de son parti aux zaouïas qui "préservent l'islam", qui prônent "la tolérance, le respect de l'autre et la fraternité", a-t-il souligné, en rendant hommage, en ce sens, au cheikh Arezki Cherfaoui Zouaoui El Azhari, première personnalité non égyptienne à enseigner à El-Azhar. R. N. Nom Adresse email