La commission nationale des adjoints d'éducation affiliée à l'Unpef ouvre le bal de la contestation dans le secteur de l'éducation nationale. Elle a lancé hier un appel à ses adhérents pour rejoindre massivement sa traditionnelle formule de pression, à savoir des sit-in régionaux et un rassemblement national. La première action qui rassemblera les adjoints d'éducation devant les directions de wilaya aura lieu le 15 janvier prochain. Les membres de la commission se réuniront le lendemain pour étudier et évaluer les rapports qui seront établis par les coordinateurs de wilaya à l'issue des sit-in devant les directions de l'éducation. Selon le président de la CNAE, Hamza Ouasti, les membres décideront de la date de la tenue d'un rassemblement national devant le siège du Palais du gouvernement. Une manière d'interpeller le Premier ministre sur leur situation socioprofessionnelle et réclamer son soutien pour l'aboutissement de leurs doléances. Des doléances que Hamza Ouasti résume en quatre principaux points. Le principal a évidemment trait au gel du recrutement externe pour le grade de superviseur à l'éducation via un concours professionnel prévu cette année. Ils réclament "un classement unique à tous les adjoints et les adjoints principaux puisqu'ils s'acquittent tous des mêmes charges". Et ceci est faisable par "l'accès automatique au grade de superviseur à tous les adjoints en poste sans aucune condition pour leur permettre l'accès à des postes supérieurs". La commission exige aussi le calcul de l'expérience professionnelle et la valorisation des diplômes dans la promotion au grade de superviseur principal, comme c'est le cas pour le corps enseignant et la priorité et le droit à la promotion et l'habilitation au poste de conseiller d'éducation du fait que c'est un acquis reconnu dans le décret 49-90 du 6 février 1990 portant statut particulier des travailleurs de l'éducation nationale. M. B. Nom Adresse email