Résumé : Fateha a laissé des choses à donner aux démunis, car ils ne pourront pas tout prendre. Djaâfar s'entend avec son père pour qu'un voisin aille les chercher à la gare. Ensuite, ils se rendent chez Ferewsan. Les parents entrent, demandent à voir les siens... Dans le salon, il y a déjà des camarades venues à la fête. Elles les saluent puis se tiennent en retrait, chuchotant entre elles. Djaâfar et Fateha sont restés debout, même si Ferewsan les a invités à s'asseoir sur le canapé. - Je vais voir ce qu'ils font, dit-elle en voulant parler de ses parents, mais ces derniers entrent. Les deux hommes se serrent la main. S'ils ne se connaissent pas ; en revanche, les femmes si. Elles se font même la bise. Fateha prend des nouvelles de Saadia. - Hamdoullah, je vais bien. Alors comme ça, vous quittez la ville ? - Oui. - Les filles vont souffrir de la séparation. Surtout ma fille... Inès est une sœur pour elle ! J'ai de la peine pour elles, dit Saadia. J'espère qu'elles garderont contact... De leur côté, les pères font connaissance. - Je suis Djaâfar... - Moi, c'est Mohamed... Asseyez-vous, les prie-t-il avant de se tourner vers les filles. Vous nous excusez bien quelques minutes... Allez au jardin, vous y serez plus à l'aise ! Mais Djaâfar s'excuse. - Cela aurait été avec plaisir mais nous sommes attendus, dit-il. Je voulais juste l'amener ici... Excusez notre intrusion ! Mohamed hoche la tête, comprenant où il voulait en venir. - Ne vous en faites pas, tout se passera bien ! Ma femme et moi allons veiller sur elles, promet-il. Elles ont toutes eu la permission pour cet après midi ! Je leur souhaite de passer un moment inoubliable ! Notre fille ne tarit pas d'éloges sur Inès... - Elles sont amies. Votre fille l'a prouvé ! Merci de leur avoir permis de se retrouver une dernière fois ! Nous repasserons, dit-il, vers 16h30 ou 17h ! - Elle vous attendra ici ! Les deux hommes échangent une poignée de main. Mohamed le raccompagne dehors, suivis de leurs femmes. Fateha glisse quelques mots à l'oreille de la mère de Ferewsan. - Mon mari pensait que vous ne seriez pas là et qu'il y aurait des garçons ! - Le voilà rassuré. Partez le cœur tranquille, c'est juste une fête entre filles... Fateha la remercie encore avant de monter dans la voiture. Djaâfar fait un geste d'au revoir et démarre. Ils partent tranquilles, tous deux rassurés. - Enfin ! Les jeunes filles rient doucement. Inès est heureuse de voir ses parents partir. - Un moment, j'ai cru qu'ils allaient rester !, dit Ferewsan. Même si on ne fait rien d'interdit, on n'aurait pas été à l'aise ! - Papa ne fait confiance à personne... depuis toujours, lui confie Inès. - Oui. J'imagine qu'il a peur que tu ne tournes mal, dit l'amie. Mais allons dans ma chambre...Je vais t'arranger un peu ! - Je suis bien comme ça ! Mais la jeune fille la prend par le bras et l'emmène à sa chambre après avoir recommandé à leurs camarades de se mettre à l'aise, le temps qu'elles reviennent. Inès voie les boîtes à maquillage au coin du bureau. Elle secoue la tête. - Je ne peux pas... je suis venue sans et je repartirai sans. Je ne veux pas que mon père remarque... Ferewsan rit tout en fermant la porte. - Assieds-toi ! On n'est pas là pour se maquiller... Tu me dois des explications ! Farid ? Inès rougit. - Je te jure que... - Non, l'interrompt-elle. Ne jure pas ! Je veux juste savoir... Depuis quand ? Qui a fait le premier geste ? - Il n'y a eu aucun geste, Ferewsan, je te jure sur ma vie qu'il n'y a rien ! (À suivre) A. K. Nom Adresse email