Le port de Annaba traite actuellement un volume moyen d'environ 800 000 t de ciment importé par an et couvre en partie les besoins de 14 wilayas de l'Est algérien. Afin de répondre à une demande sans cesse croissante en matière de ciment depuis l'expansion du marché de la construction, le port de Annaba sera doté, dans le courant de cette année, d'un bateau-usine équipé. Ce dernier est en mesure d'assurer une production annuelle avoisinant 500 000 t de ciment. Selon des sources proches de l'Epan (Entreprise portuaire de Annaba), il s'agit d'un projet qui est en phase de consultations. Couvrant les besoins de 14 wilayas de l'Est algérien, le port de Annaba traite annuellement un volume moyen d'environ 800 000 t de ciment importé. Dans ce cadre, le port de Annaba a enregistré durant l'exercice écoulé une augmentation de 13,56% par rapport à la précédente, selon toujours la même source. Il a traité 768 126 t de ciment d'importation. En 2013, ce sont au total 922 navires de commerce, pour un fret global de plus de 5,68 millions de tonnes, qui ont accosté le port de Annaba, indique un bilan de l'entreprise portuaire. On signale que pour relancer l'activité de cette infrastructure, la mobilisation d'une enveloppe financière de 13 milliards de dinars a été nécessaire, notamment pour l'acquisition d'équipements de manutention. Il est utile de noter à ce propos que, du fait de la dépréciation de son activité, dont l'animation rayonnait sur l'ensemble de l'extrême nord-est du pays et une partie de la région Sud, le port de Annaba est, depuis plus d'une décennie, une infrastructure en "cale sèche". Les minéraliers et les céréaliers en particulier ne mouillent quasi plus leur ancre dans la rade, aujourd'hui déserte, voire moribonde, au vue de la dangereuse régression qu'enregistre cette structure vitale dans la vie socio-économique de la wilaya de Annaba. Le port a fait partie intime de l'histoire de cette ville à travers les âges. Cette infrastructure, qui représente un des piliers de la dynamique sociale de la wilaya de Annaba et de l'ensemble des wilayas limitrophes, n'est plus ce qu'elle était, et on déplore aujourd'hui le fait que seuls des rafiots viennent "s'échouer" sur ses quais déserts. De vieux rafiots bourrés de containers made in China, dont le port de Skikda ne veut plus qu'ils viennent accoster le long de ses quais, une manne pour des "hommes d'affaires". B. B Nom Adresse email