Touggourt : L'ex-P/APC de Zaouïa Labidia n'est plus Abbas Baba Arbi, ex-P/APC de Zaoiua Labidia dans la daïra de Touggourt, est décédé, dans la nuit de vendredi à samedi à l'hôpital Mustapha-Pacha d'Alger à l'âge de 62 ans des suites d'une longue maladie. Le défunt a été enterré dimanche au cimetière de Zaouia Labidia, sa ville natale. Il fut très réputé pour sa compétence dans la région d'Oued Righ où durant son mandat, plusieurs réalisations ont vu le jour. Une foule nombreuse, composée de ses anciens collègues, de sa famille, des autorités civiles et militaires et de la presse est venue l'accompagner à sa dernière demeure. Que Dieu l'accueille en Son vaste paradis. Ammar Dafeur Djelfa, hameau ZeIna : La population se sent abandonnée "On n'arrive pas à comprendre ou à trouver des explications à ce qui se passe chez nous", nous déclarent les habitants de Zeina. Le village de 2000 âmes s'appelle Zeina. Il se trouve à quelques encablures du chef-lieu de la wilaya. Il est en même temps la commune mère dont dépendent les Ouled si Ahmed qui étaient propriétaires des terres et terrains sur lesquels est bâtie la ville de Djelfa. Avec la zaouïa de si Belguendouz, ce sont les plus anciennes localités et habitations de la ville, avant même que Djelfa ne soit constituée et décrétée en village par Napoléon III le 20 février 1861. En fait que demandent-ils? Ils ne demandent pas grand-chose: que le pont qui liait le village à la ville soit reconstruit, ce pont est devenu plus que nécessaire pour les collégiens et les lycéens qui doivent quitter le village chaque matin. En cas d'inondation à Djelfa, le passage à gué devient infranchissable. Si les intempéries persistent un peu plus longtemps, les retards scolaires cumulés pour absence deviennent difficilement rattrapables. Les habitants de Zeina revendiquent aussi de l'eau potable car les puits qui leurs servaient de sources d'alimentation et d'abreuvement sont désormais pollués par les eaux souillées provenant des égouts de la ville de Djelfa, lâchées en amont. Actuellement, c'est le dernier groupement qui ne soit pas alimenté en gaz naturel. Les cheminées continuent de dégager de la fumée parfois toxique. Dernièrement, une famille a failli succomber suite à l'inhalation de monoxyde de carbone. Les Ouled si Ahmed se sentent abandonnés. Jelloul Ould Kheira AIT-TIMESYIT À BEJAïA : Les villageois interpellent le P-DG d'Agran Les membres de l'association socioculturelle du douar Aït-Timesyit relevant de la commune de Béjaïa ont interpellé le P-DG d'Agran sur la carrière d'agrégat d'Adrar Oufarnou, qui dépend du groupe. Ils entament leur missive par déplorer le manque de communication entre les membres de l'association et la nouvelle direction de l'unité. Rapports qui étaient, dans un passé récent, des plus cordiaux. "Ces rapports ne semblent plus être de mise. En témoigne la plateforme de revendications, restée sans suite bien qu'elle ait été longuement discutée entre les deux parties, l'association et l'entreprise», a-t-on indiqué. Occasion pour eux de rappeler au P-DG que la carrière en question "active sur un domaine forestier, censé être protégé puisque faisant partie du Parc national de Gouraya ; pis encore, l'entreprise exerce sans titre minier alors qu'elle se trouve à proximité d'habitations – en témoignent les répercussions liées à l'activité de cette carrière sur les maisons fissurées et subies par les riverains lesquels n'ont cessé de réclamer sa fermeture définitive". Mais comme l'entreprise permettait aux enfants de la région d'y travailler, ils avaient consenti à faire cet effort, pour peu que la feuille de route, arrêtée conjointement, soit respectée, "en l'occurrence respect des horaires de travail et réduction de la pollution générée par la circulation des camions et l'activité minière, plus particulièrement les charges d'explosif". Sur ce point précis, le président de l'association, Mourad Natouri, a dénoncé la chargé utilisée le 30 janvier dernier et qui a provoqué la panique des populations locales, qui n'excluent pas de recourir à des mouvements de rue si l'engagement pris par l'ancienne direction n'est pas respecté. Ils ont rappelé avec insistance que l'association est "l'unique représentant légitime des habitants de cette région. Nous attendons la satisfaction de cette plateforme de revendications. Sans suite, nous pouvons considérer que la communication est définitivement rompue. Chacun assumera les conséquences qui peuvent en découler". M. Ouyougoute Nom Adresse email