Au moment où notre pays se trouve, comme il ne l'a jamais été par le passé, dans une situation aussi difficile, marquée par l'incertitude et le manque de visibilité sur notre avenir et celui de nos enfants, je voudrais, à l'occasion de cette journée du 8 mars, rendre un vibrant hommage à la femme algérienne, et exprimer, en tant qu'Algérien, témoin et victime de deux périodes tragiques subies par le peuple algérien, à savoir la guerre de Libération nationale et la décennie noire, toute ma gratitude et ma reconnaissance à nos mères, à nos sœurs et à nos filles, qui ont donné leur vie pour la liberté, à celles qui ont combattu l'ennemi, armes à la main et à celles qui ont été torturées et qui, contrairement à certains hommes, n'ont jamais trahi. Qu'on me pardonne d'évoquer ici la mémoire de ma mère, qui a donné deux de ses fils, tombés courageusement au champ d'honneur et qui, jusqu'à la fin de sa vie, espérait les revoir. Je voudrais également évoquer la mémoire de : Aujourd'hui, devant la lâcheté et l'impuissance de nous autres hommes à sauver le bateau Algérie de la dérive, vous êtes, vous nos mères, nos sœurs, nos filles qui n'aviez jamais failli à l'appel de la patrie chaque fois qu'elle était menacée d'un danger imminent, les hommes de l'Algérie. Bonne fête ! D. B Nom Adresse email