Tamanrasset: Douze blessés dans un affrontement intervillages Un violent affrontement entre villageois issus des localités de Tahart et d'Ihelfen, relevant administrativement de la commune d'Abalessa, à 100 km du chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset, a éclaté dimanche. Une source locale affirme qu'une dizaine de personnes, 12 pour être exact, ont été contusionnées dans chacun des deux camps. Un blessé grave, évacué vers le service des urgences de l'hôpital de Tamanrasset, a aussi été comptabilisé. Contacté par nos soins, une source sécuritaire infirme cette allégation en faisant savoir qu'"aucun blessé n'a été admis à l'hôpital". Les faits : une querelle entre deux adolescents des deux localités a ainsi tourné à l'aigre pour prendre la forme d'une échauffourée violente et d'une bataille rangée. Le pire a été évité grâce à la prompte intervention des notables de la région et des services de la gendarmerie relevant territorialement de cette collectivité. Les violences, précise un habitant de Tahart, ont été enclenchées à cause d'un vieux conflit opposant la tribu de Tiganafest (Tahart) à celle d'Ihelfen. "Dans les années 1980, le chef de la tribu de Tiganafest avait ramené une famille d'Ihelfen pour le servir et cultiver ses exploitations agricoles que cette même famille veut actuellement s'approprier. Les membres de cette dernière ont entamé des procédures de régularisation en catimini avec les services du cadastre de la wilaya, à l'insu même de notables de Tahart. Après toutes ces années de cohabitation, on ose conspirer et manigancer pour accaparer nos lopins de terre. Inacceptable !", fulmine notre interlocuteur, soulignant que l'affaire remonte à plus de 10 ans, lorsque "ces serviteurs" avaient vainement tenté des actions pareilles. "A maintes reprises, nos sages ont mis en garde contre ces manœuvres qui conduisent droit vers la déstabilisation de ces paisibles bourgades. Malheureusement, on continue de fomenter pour s'approprier les parcelles de terre nous revenant de plein droit et qu'on ne peut, quoi qu'il en soit, céder." Hier, les représentants des deux villages se sont réunis en présence de l'édile municipal d'Abalessa et des services de sécurité. Un accord de paix a été donc scellé à l'issue de ce raout. "Cependant, ce n'est que peine perdue pour un conflit qui devrait être sérieusement pris en charge par les autorités compétentes avant qu'il ne dégénère", a-t-on averti. RABAH KARECHE Aïn Bessem (Bouira): Cinq familles recasées dans le cadre de résorption de l'habitat précaire Une opération de relogement de 5 familles, recensées depuis 2007, et ayant bénéficié de titres d'affectation vers des nouveaux logements dans le cadre du programme RHP, ont été recasées dimanche matin. Ces familles habitaient dans ce bidonville, sis au quartier "El Behaier", à la périphérie de la ville de Aïn Bessem depuis plus de 30 ans et c'est avec une joie non feinte qu'elles ont rejoint leurs nouveaux appartements. L'opération de démolition qui a été entamée dès les premières heures de la matinée a été supervisée par le président de l'APC de Aïn Bessem, alors que les engins détruisaient au fur et à mesure les habitations pour éviter que d'autres personnes les squattent de nouveau. L'APC a d'ailleurs mis à la disposition de ces cinq familles des camions pour effectuer leur déménagement. L'assiette foncière ainsi récupérée devra servir pour l'agrandissement de la chaussée, tandis qu'une autre partie est réservée pour accueillir un espace de loisirs pour enfants. Hafidh Bessaoudi Blida: Sit-in des enseignants du secondaire devant la direction de l'éducation Les enseignants des lycées de la wilaya de Blida ont tenu hier un sit-in devant le siège de la direction de l'éducation pour protester contre la non-application des décisions liées aux promotions. "Qui protège la directrice de l'éducation, des promotions retardées et des erreurs dans l'application de la loi", lit-on sur des pancartes brandis par des protestataires. Selon le porte-parole des enseignants protestataires, "malgré le protocole d'accord signé entre la direction de l'éducation et la commission chargée du suivi de l'opération des promotions de 250 enseignants, rien n'est encore fait de la part de la direction. Une direction qui traîne toujours pour établir les bonnes décisions afin de permettre aux enseignants d'avoir leurs droits". K. FAWZI Nom Adresse email