Alors que la JSK avait débuté son stage bloqué dans d'excellentes conditions dans la ville de Blida où elle est très bien installée dans le luxueux Hôtel des roses appartenant au président de l'USM Blida, Mohamed Zaïm, et que les deux premières journées d'entraînement de mardi et mercredi se sont déroulées sans aucune difficulté au stade Brakni, le second stade de la ville, les Canaris ont été, malheureusement, contrariés jeudi matin dans le terrain annexe du stade Mustapha-Tchaker où la séance d'entraînement programmée par Azzedine Aït Djoudi a été interrompue par le directeur du stade. Selon la direction du stade, la JSK n'avait pas demandé d'autorisation pour s'entraîner alors que les responsables de la JSK estiment qu'ils avaient été rassurés par l'engagement du président de l'USMB, Mohamed Zaïm, d'effectuer toutes les démarches nécessaires. Ce malheureux malentendu a coûté cher aux joueurs kabyles qui ont été chassés jeudi matin comme des malpropres par le directeur du stade Tchaker au moment où ils avaient entamé leur séance d'entraînement, ce qui a provoqué des prises de bec regrettables entre les joueurs kabyles et le directeur du stade qui, selon les dirigeants de la JSK, était accompagné de ses propres agents, ce qui a failli envenimer une situation aussi navrante que regrettable. "Bon, le directeur du stade Tchaker avait certainement raison d'exiger une autorisation, mais cela n'excuse pas son intervention musclée contre un club aussi respectable et respectueux comme la JSK qui inspire avant tout du respect pour avoir toujours défendu honorablement les couleurs nationales et a toujours entretenu d'excellentes relations sportives avec l'USM Blida. À défaut de pénétrer maladroitement sur le terrain et de chasser nos joueurs sans retenue, le directeur du stade aurait dû intervenir poliment auprès des dirigeants pour trouver une solution raisonnable à ce regrettable incident", nous a déclaré hier matin le président Hannachi qui s'est rendu d'ailleurs en cours d'après-midi à Blida pour apaiser les esprits et régler ce contentieux qui, aux dernières nouvelles, a été aplani entre les deux parties, ce qui est de bon augure pour l'éthique sportive. Tant mieux qu'une telle zone d'ombre eût été aplanie car des voix se sont élevées en Kabylie pour crier à la manipulation à quelques jours de cette finale de Coupe d'Algérie tant attendue le 1er mai au stade Mustapha-Tchaker de Blida entre la JSK et le MCA, surtout que le match amical que devaient disputer les Canaris hier après-midi contre l'ESM Koléa n'a pu avoir lieu au stade de Koléa pour des raisons inconnues, ce qui a obligé les dirigeants des deux clubs à transférer cette joute amicale à la dernière minute au stade Brakni de Blida. En tout cas, ce fut un bon match-test pour les poulains d'Azzedine Aït Djoudi face à une bonne formation de l'ESMK (victoire de la JSK 5-2) qui évolue, rappelons-le, en Division nationale amateurs (DNA) et qui vise cette année l'accession en Ligue 2 professionnelle. Il est à noter que la JSK a évolué avec une charnière centrale inédite composée du tandem Merbah-Mekkaoui, et ce, en l'absence du capitaine international Ali Rial, retenu au stage de l'équipe nationale, et de son compère et complice Djamel Benlamri, soumis à des soins intensifs depuis quelques jours déjà pour être fin prêt pour la finale de coupe contre le MCA. Enfin, il est utile de rappeler que le stage de la JSK en terre blidéenne prendra fin ce mercredi, encore que les Canaris devraient disputer un autre match amical ce lundi au stade de Médéa face à l'Olympique local. M H Nom Adresse email