Quatorze manifestants arrêtés lors des affrontements qui ont éclaté dans la ville de Tizi Ouzou, suite à une seconde marche improvisée, lundi, au lendemain de la marche réprimée du 20 Avril, ont été placés sous contrôle judiciaire, hier, par la justice à Tizi Ouzou, a-t-on appris de sources sécuritaires locales. Les manifestants interpellés sont présentés devant le juge d'instruction pour "trouble à l'ordre public", a indiqué notre source, qui précise que tous les autres manifestants interpellés ont été relâchés par la police. Lors de ces affrontements qui ont éclaté lundi en début d'après-midi, une cinquantaine de manifestants ont été interpellés, mais seuls quatorze d'entre eux n'ont pas été relâchés. Dans la foulée des affrontements, d'importants dégâts ont été enregistrés. Entre autres, l'espace de vente de l'opérateur public, Mobilis, qui a été entièrement saccagé et pillé et un important lot de matériel destiné à la vente volé. Plusieurs lampadaires et abribus se trouvant sur l'itinéraire de la marche ont été également saccagés. Les manifestants, au nombre de 15, arrêtés lors des affrontements qui ont suivi l'empêchement violent de la marche du 20 Avril, dimanche dernier, ont été, quant à eux, tous relâchés dans la même soirée. À l'hôpital, la seule victime de la sauvage répression du 20 Avril retrouvée est Aliouat Lounis, un jeune de 20 ans dont l'œil droit a été sérieusement atteint par une balle en caoutchouc. Il a subi, lundi, une intervention chirurgicale, comme le montre son protocole opératoire, et sa famille compte déposer une plainte. Hier, les enquêteurs de la DGSN poursuivaient toujours leur enquête au sujet des policiers montrés dans la vidéo dans laquelle on voit le lynchage d'un manifestant. S. L Nom Adresse email