Lafarge Algérie a investi, sur les six dernières années, l'équivalent de 24 milliards de dinars. En l'espace de cinq ans, la société a multiplié par deux le niveau de production (plus de huit millions de tonnes de ciment en moyenne annuelle) et elle en veut plus, avec des projets en perspective, à l'exemple de celui de Biskra mis au point en partenariat avec l'entreprise privée Souakri. Le projet est en cours d'exécution, ainsi que nous l'explique Luc Callebat, directeur général de Lafarge Algérie. La nouvelle unité en projet, c'est une joint-venture montée selon la règle du 49/51. Elle a obtenu toutes les autorisations nécessaires et elle devrait entrer en service en 2016, affirme Callebat. Cette usine se superpose à celles de M'sila, de Mascara (Oggaz) et de Meftah (un partenariat avec le groupe Gica). A Meftah, une deuxième ligne de production est en cours de réalisation. Luc Callebat met par ailleurs en relief la politique de développement adoptée par la société qu'il conduit. Elle tient en trois priorités : investir dans la production, développer la distribution (accessibilité pour le client final, qualité, prix...) et promouvoir l'innovation. Sur ce denier point, le directeur général de Lafarge relève que l'entreprise travaille énormément à des solutions innovantes, qu'il s'agisse de gammes de béton ou autres matériaux de construction. Le patron de Lafarge Algérie n'a pas manqué de rappeler à ce sujet le laboratoire de recherches que la société a installé en Algérie. L'Algérie, c'est, a-t-il dit, le quatrième pays, après la France, la Chine et l'Inde, où un laboratoire d'envergure internationale a été mis en place. Lafarge a également mis sur le marché local une série de nouveaux produits : ciments, bétons, plâtres... Y. S. Nom Adresse email