Tandis que L'Américain Tommy Lee Jones et le Turc Nuri Bilge Ceylan redonnent sourire et espoir aux festivaliers, l'Algérie continue son offensive sur la Croisette. Le premier signe un western spirituel avec The Homesman et le deuxième livre un film, Winter Sleep, explorant les profondeurs humaines. Ainsi, ces deux cinéastes se présentent comme des favoris pour la Palme d'or. En tous les cas, tout le monde sait que le Turc ne repartira pas bredouille. Alors que les compétiteurs cherchent à charmer la Palme, l'Algérie tente de séduire. Ainsi son absence dans les sélections officielles au festival est compensée par une très forte présence dans les évènements parallèles. Du marché au pavillon dans le village international en passant par le Short Film Corner, le cinéma algérien est très visible. Le pavillon, géré par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel a organisé un cocktail promotionnel auquel sont invités plusieurs professionnels. Ont participé également à cette rencontre plusieurs réalisateurs et producteurs algériens invités par l'Aarc dans le cadre de la promotion de leur film à Cannes. Cela a été une occasion pour tout un chacun de tisser des relations, étendre son réseau et promouvoir son travail. Dans ce sens, certains réalisateurs de courts métrages comme Embarek Menad et Anis Jaad nous ont approchés pour parler de leurs films qui sont présentés dans le Short Film Corner. Les deux participants ont manifesté leur joie de leur présence à Cannes et l'inscription de leurs œuvres dans le Short Film Corner."Ma présence ici est une manière de donner plus de visibilité à mon film qui a déjà tourné dans plusieurs festivals", nous affirme Embarek Menad. Pour Anis, participer au festival de Cannes est "un plaisir et une chance de profiter de l'offre cannoise en matière de promotion". Pour rappel, fondé en 2004, Short Film Corner offre aux producteurs et réalisateurs de courts métrages le moyen de présenter leurs films, concrétiser des rencontres et engager des actions déterminantes pour leur carrière future. Moyennant une somme d'une centaine d'euros, le réalisateur voit son film inscrit dans un catalogue, bénéficie de 2 accréditations, et dispose d'un espace de projections. D'autres courts sont au programme sur inscription. Cette année, 6 courts métrages algériens sont au programme. Il s'agit de Passage à niveau, d'Anis Djaâd, Regards, de Noureddine Kebaili, The Sacrifice, d'Amar Khoja, Tizi Ameur, de Saïd Bellili, Torture, de Sofiane Belali et Iminig, d'Embarek Menad. T. H. Nom Adresse email