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Kamel Moula, directeur général des laboratoires VENUS SAPECO et candidat à la présidence du CEIMI, à "Liberté"
"Le club aura désormais son mot à dire dans les grandes décisions économiques"
Publié dans Liberté le 20 - 05 - 2014

Le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi) s'apprête à élire, le 22 mai prochain, un nouveau président, en remplacement d'Abdelkader Aggoun. Kamel Moula, directeur général des laboratoires Venus Sapeco, qui fait partie de cette nouvelle génération de jeunes industriels, affiche son ambition de prendre en main la destinée du Ceimi.
Liberté : Qu'est-ce qui vous motive pour présenter votre candidature à l'élection du nouveau président du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja ?
Kamel Moula : En fait, le mandat de trois années que je viens de passer avec le président Aggoun en tant que membre de l'exécutif et surtout les encouragements des anciens présidents du Ceimi comme Tayeb Ezzraïmi et Halim Kadri m'ont convaincu de me porter candidat à la présidence du club. Je voudrais, évidemment, à travers cette candidature, prendre le flambeau et donner, du coup, une autre dimension au Ceimi, 16 ans après sa création.
Comment comptez-vous redynamiser le Ceimi ?
Le Ceimi est bâti sur des fondations solides. Le club compte pas moins de 822 adhérents. Le chiffre d'affaires des membres du club avoisine les 327 milliards de dinars, avec une charge fiscale de 3,30 milliards de dinars. Les opérateurs adhérents emploient 49 100 personnes. Avec ce potentiel chiffré, le club a aujourd'hui besoin de nouvelles idées pour se mettre au diapason de l'économie nationale et internationale. J'ambitionne de faire du Ceimi un club performant qui aura son mot à dire dans les grandes décisions qui concernent l'économie nationale. Notre vision de l'économie est basée surtout sur le développement de la productivité, la rentabilité, la nouveauté, le partenariat et l'acquisition du savoir-faire, afin de se projeter dans l'après-pétrole.
Quelle est cette valeur ajoutée que vous comptez, concrètement, apporter au Ceimi ?
Il y a mille et un moyens de développer une entreprise en Algérie, il suffit juste d'avoir la volonté de le faire. Notre entreprise des produits cosmétiques s'est imposée sur le marché national et international grâce à la persévérance de l'équipe dirigeante qui s'est vite adaptée aux mutations que connaît l'économie mondiale. Notre valeur est d'inscrire le club dans une dynamique d'accompagnement fiable à travers une plateforme de services qui répond aux attentes et aux besoins des membres. Parmi les objectifs de notre plan d'action figure la signature de convention avec différents organismes et établissements (banques, assurances, hôtels, téléphonie, transports, formalités pour l'obtention des visas...) pour faire bénéficier nos adhérents de beaucoup d'avantages. Il s'agit aussi de mettre en place un dispositif de conseil et d'assistance sur le plan fiscal, juridique et financier, destiné aux très petites entreprises. Nous aspirons, également, à mettre en place un dispositif d'écoute permanent pour répondre aux préoccupations des adhérents. On projette, également, de favoriser le développement de la sous-traitance et du partenariat national et étranger.
Ne partagez-vous pas l'idée que le Ceimi est resté, depuis sa création en 1998, un club qui manque d'ambition pour imposer sa voix dans le pré carré des décisions économiques qui concernent le pays ?
Absolument. D'ailleurs, l'un de nos premiers objectifs est d'intensifier la médiatisation et promouvoir surtout l'image du club. Il s'agit d'affirmer le Ceimi comme un patronat d'envergure national en transmettant les doléances des membres aux parlementaires pour les débattre. Lors des débats sur la loi de finances, il y a toujours des lacunes dans les lois qui peuvent nuire aux opérateurs économiques. Les parlementaires défendront, du coup, les idées du Ceimi, en particulier, et des opérateurs économiques nationaux, en général. Ma vision d'un nouveau Ceimi est partagée par beaucoup d'adhérents qui me soutiennent, d'ailleurs, dans cette démarche. Et ces opérateurs m'accompagneront dans la mise en œuvre de ce programme riche en perspectives nouvelles. Nous avons la volonté de faire face aux nouveaux défis économiques du XXIe siècle.
Pour conclure, quel est l'obstacle majeur qui empêche l'entreprise algérienne de se développer ?
Avec toutes les facilités douanières et les avantages fiscaux et parafiscaux que l'Etat a mis au profit des opérateurs économiques, il reste quand même un obstacle qui s'appelle la lettre de crédit. Un document qui décourage le plus volontaire des opérateurs. Même si la douane a inscrit cet opérateur au couloir vert pour qu'il puisse faire sortir sa marchandise dans les meilleurs délais, cette opération s'avère impossible sans la remise documentaire. Ce document qui tarde à venir pénalise l'opérateur et lui cause un dérèglement dans la chaîne de production. C'est l'un des points essentiels que nous allons défendre lors du prochain rendez-vous de la tripartite.
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