Les parents d'élèves à Guelma ont mal réagi à cette instruction qui oblige les élèves dans le cycle primaire à faire les compositions en période caniculaire. Une circulaire émanant du ministère de l'Education nationale fixe les dates des compositions du troisième trimestre à partir du 15 juin 2014 pour les élèves du cycle primaire. Les familles ont mal réagi à cette instruction, qui lèse des bambins dont l'âge oscille de six et douze ans et qui sont donc contraints d'aller à l'école durant les grandes chaleurs. Des parents se sont rapprochés de nous pour exprimer leur mécontentement et interpeller la nouvelle ministre de l'Education nationale. "Il est inconcevable de programmer les compositions du dernier trimestre en période caniculaire ! La wilaya de Guelma a le triste privilège d'enregistrer des températures au-dessus de 40°C dès début juin, au grand dam de la population qui endure un calvaire sans précédent durant tout l'été ! Nous refusons de cautionner cette décision arbitraire qui lèse nos enfants !", nous dira l'un d'eux. Une maman s'étonne par ailleurs que les collégiens et les lycéens soient invités à achever leurs compositions dès le 22 mai, alors que leur âge leur permet de mieux supporter la chaleur. Sa voisine renchérit : "Chaque année, les établissements scolaires du moyen et du secondaire ferment avant la fin mai, et les élèves sont déjà en vacances jusqu'à début septembre ! Les programmes scolaires sont bâclés, les enseignants qui ont suivi des grèves récurrentes sont récompensés par des semaines supplémentaires de vacances !" Un septuagénaire, directeur d'école, retraité, réprouve l'attitude du ministère de l'Education nationale qui met en vacances, un mois à l'avance, des collégiens et des lycéens, non candidats au BEM et au baccalauréat, et exige la présence de ceux du cycle primaire. Visiblement excédé par ces injustices et ces anomalies, il déverse sa colère : "Les choses se dégradent au fil du temps, puisqu'à notre époque, tous les établissements fonctionnaient normalement jusqu'à la fin juin et les cours se déroulaient régulièrement ! Nous invitons la nouvelle ministre du secteur à revoir ces dysfonctionnements qui nuisent au renom de notre système éducatif qui périclite pour des raisons subjectives. Un déclic salvateur permettrait de réhabiliter nos établissements scolaires qui doivent fonctionner dans des conditions idoines afin de relever le niveau d'instruction de nos enfants !" H. B Nom Adresse email