L'année scolaire 2009 a été exceptionnelle, au regard des changements du calendrier scolaire, imposés par l'institution, le 14 août dernier, du week-end semi -universel. Une première depuis la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. Le département de M; Benbouzid était alors contraint de revoir tout ce qui été établi, durant les six dernières années, en termes de répartition des programmes et de conformité à la pratique pédagogique. L'année scolaire a d'ailleurs été réaménagée en 35 semaines, et les examens de fin d'année (6e, BEM, Bac) reportés jusqu'au mois de juin. Autres nouveautés instituées. Tabliers aux couleurs exigées, rose pour les filles et bleu pour les garçons. Et nouvelles vacances au profit des élèves. Car en plus des vacances d'hiver et de printemps, es élèves -tous cycles confondus- auront droit à quatre jours de vacances, chaque deux mois : en novembre, février et mai. Le premier responsable du secteur en a décidé ainsi en raison de la réorganisation de l'année scolaire, la surcharge des programmes, et même de certaines classes, rendant la tâche difficile aussi bien aux enseignants qu'aux élèves dans l'assimilation des connaissances qui leur sont dispensées. La révision de la répartition des programmes a mobilisé toute la composante de la famille de l'éducation. Le ministre a regroupé au mois d'août, les syndicats et les associations des parents d'élèves pour parvenir à un accord en la matière. La divergence des avis- des syndicats surtout présents en force- n'a pas empêché l'aboutissement à un accord à la faveur des élèves. Une opportunité ayant permis à certains syndicats de revenir sur le dossier du régime indemnitaire et bien d'autres sujets de l'heure, liés aux revendications salariales et statutaires des travailleurs du secteur. Des questions restées en suspens. Preuve en est, la grève observée depuis la mi-novembre jusqu'au mois de décembre en guise de protestation contre le silence de la tutelle. Prenant une dimension imprévue aussi bien dans la durée que dans la mobilisation de l'ensemble des travailleurs du secteur, ce débrayage n'a pas manqué de brouiller toute l'organisation du trimestre, la réaction du ministère n'intervenant qu'après plus de deux semaines de protestation. Otages de circonstance, les élèves ont été comme à l'accoutumée les premières victimes des agissements des uns et des atermoiements des autres. Pour les cycles primaire et moyen, les compositions se sont déroulées dans la précipitation, pourtant M. Benbouzid avait bien instruit les directions de l'Education de reporter les exmens du trimestre pour janvier, soit après les vacances d'hiver. Une instruction n'ayant eu aucun effet puisque les collèges et les écoles primaires n'ont pas pris en compte cette décision. Les lycéens, quant à eux, n'ont droit qu'à une semaine de vacances au lieu de deux. La première étant consacrée au examens. A en croire les engagements du ministère, qui s'est engagé à répondre favorablement aux syndicats, cette grève ne devrait pas se reproduire. Entamée en septembre 2003, la réforme du système éducatif s'est généralisée à tous les niveaux de cette institution.