L'édition 2014 a atteint un record de participation en rassemblant plus d'une cinquantaine d'exposants des différents secteurs d'activité et tous de la wilaya. Après le franc succès remporté par la précédente édition, la foire de la production locale qui s'est ouverte dimanche dernier à la salle omnisports du complexe olympique, sous la houlette de la Chambre de commerce et d'industrie du Titteri, a atteint un record de participation en rassemblant plus d'une cinquantaine d'exposants des différents secteurs d'activité et tous de la wilaya. En effet, on recense une large palette de produits et semi-produits provenant de l'industrie pharmaceutique, de l'industrie de la chaussure, des objets et films plastiques sortis des fabriques locales, des moules pour la production de semelles, des radiateurs de chauffage central, des candélabres et luminaires, les industries de transformation agroalimentaires, des pompes et vannes hydrauliques, etc. De nombreux organismes de soutien, d'assistance et d'orientation aux investisseurs tels que l'Ansej, la Cnac, l'Andi, l'ANDPME, l'université, El-Djazaïr Istithmar, banques, formation professionnelle, font partie des lots représentés. Selon Fechit Abdelhak, directeur de la Chambre de commerce et d'industrie du Titteri, la nouveauté qui caractérise cette édition est la participation de certains investisseurs agréés dans la cadre du Calpiref, à l'instar de l'entreprise Rouiba de production de jus qui s'est installée à Boughezoul et d'une briqueterie à Chahbounia, au sud du territoire de la wilaya. L'importante participation des opérateurs et investisseurs est considérée comme un indicateur de l'élargissement et de la diversification de la base économique de la région même si l'acte d'investir bute toujours sur plusieurs contraintes. Le wali de Médéa, Brahim Merad, a été interpellé par certains opérateurs et investisseurs sur les difficultés rencontrées pour acquérir des terrains afin de réaliser leurs investissements de création ou d'extension. Venu d'Oran, le propriétaire d'une usine d'éclairage et de mobilier urbains à Médéa dans des locaux de location, employant une trentaine de travailleurs, se plaint de n'avoir pu prendre possession du terrain qui lui a été attribué dans la zone d'activités de Draâr Smar, suite à l'opposition d'un citoyen se déclarant propriétaire de la parcelle délimitée par le service des domaines. Cet autre investisseur dont le projet d'abattage industriel à Berrouaghia, entièrement réalisé n'a pu démarrer faute de raccordement au réseau électrique, problème qui lui cause d'importants retards de mise en route de sa production. Mais le casse-tête auquel sont confrontés les porteurs de projets est celui inhérent au foncier industriel en dénonçant les lourdeurs de l'administration des domaines à délivrer les actes d'attribution aux bénéficiaires. On rappelle que des rencontres sont organisées en marge de la foire entre les opérateurs économiques et les organismes d'études et de financement, ainsi qu'une journée d'étude sur la mise à niveau des PME en coordination avec l'Agence nationale de la PME. Un débat autour de l'entrepreneuriat avec les représentants de l'université et un atelier sur la thématique des besoins en formation professionnelle des entreprises sont également prévus. M. E Nom Adresse email