Des centaines de poulets de chair et de poules pondeuses ont péri à travers la wilaya, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les prix de la viande blanche, en particulier pendant le Ramadhan. Plusieurs élevages de poulets ont récemment été touchés par le syndrome de Newcastle à Batna, à l'instar d'autres régions du pays, à Bordj Bou-Arréridj notamment, où un aviculteur de Solite (commune d'El-Achir) affirme avoir perdu 5000 poules. Ces dernières, selon lui, ont commencé par mourir par dizaines sans qu'il puisse y faire quelque chose. Cette maladie, appelée aussi pseudo-peste aviaire, souvent confondue avec la grippe aviaire puisque leurs symptômes sont identiques, a causé aux aviculteurs des pertes considérables. En effet, des centaines de poulets de chair et des poules pondeuses ont péri à travers la wilaya. Ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les prix de la viande blanche, en particulier pendant le mois de Ramadhan. Ainsi, les services vétérinaires de wilaya ont vivement recommandé aux volailleurs de prendre les mesures préventives qui s'imposent afin de limiter la contamination. Celle-ci, favorisée par la présence d'un grand nombre d'oiseaux sur de petites surfaces, est suspectée à certains symptômes dont des troubles respiratoires et nerveux, des diarrhées et une baisse de la ponte chez les poules. Cependant, une analyse en laboratoire est le moyen susceptible de poser un diagnostic fiable. Les mêmes services conseillent l'incinération des cadavres de la volaille morte. Toutefois, la vaccination du cheptel est, selon les spécialistes, l'instrument le plus efficace pour mettre fin à l'activité du virus. Ce dernier, très dangereux car mortel, est facilement transmissible à toutes les espèces d'oiseaux, à tout âge. Véhiculé par les vents, il est capable de se propager sur un rayon pouvant atteindre deux kilomètres. De leur côté, les éleveurs de la wilaya, notamment ceux de Aïn Touta, ont sollicité des services vétérinaires les vaccins en quantité indispensable afin d'éradiquer cette maladie. La commune de Aïn Touta est, pour rappel, le premier producteur avicole de la région. L M Nom Adresse email